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Critique de dourvach


Un "Maigret" de 1950. Cinq chapitres : très court, très agréable... L'appartement de Jules et de Madame (... qui sait se faire discrète et néanmoins si présente ... ). Dans un des appartements d'en face, une vieille fille qui en pince pour le commissaire (qu'elle guette depuis sa fenêtre) jusqu'à surveiller ses départs matinaux, de "leur" boulevard Richard Lenoir jusqu'au mythique 36, Quai des Orfèvres.
La routine. C'est le matin de Noël. Maigret n'arrive pas à faire "la grasse" (mat'). Mme pourtant l'y pousse : comme un rituel annuel. "Tu y as droit, force-toi un peu... " La vielle fille (Mlle Doncoeur) vient les déranger dans leur appart' douillet. Elle pousse sa voisine de palier devant elle. Colette, la gamine de la voisine réticente en question (Mme Martin, au doux nom de Loraine) a vu le père Noël cette nuit dans a chambre. le père Noël faisait "chut" quand la petite s'est réveillée : accroupi, il soulevait des lattes de plancher de sa chambre à coucher puis lui a laissé une superbe poupée... La gamine s'est rendormie. Curieux, non ? Bref, c'est reparti... le pauvre Jules Maigret n'a pas fini d'être dérangé (pour ne pas dire pire...), mê-ê-ême ses pauvres jours de congés... L'odeur du café, des appartements où les lattes de parquets luisent quand un accident de soleil vient les déranger. Mme Maigret qui tricote dans un coin. C'est la magie Simenon en mode mineur... On peut imaginer ce roman bâti en cinq jours depuis "Carmel by the Sea" (Californie) en mai 1950. Puissance de la "Camera obscura" que fut le cerveau magnifique (et poétique) de Simenon : une formidable usine de souvenirs-à-ré-assembler.
Lien : http://www.regardsfeeriques...
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