Ce qui est fantastique (ah ah) avec
Dan Simmons, c'est que même quand c'est bof, il m'est impossible de lâcher le bouquin. Les personnages sont souvent caricaturaux, le style sans classe. Mais ce type a un tel sens du "storytelling" qu'il arriverait à faire passer
Mark Twain pour maître Capello. La documentation sur hawaii est telle qu'on a l'impression de "sentir" les paysages, et l'irruption très physique et brutale de l'Insensé dans la réalité (typique de Simmons) crée une tension dont j'avoue je ne me lasse pas.
La séquence finale est d'un telle intensité qu'il faut la relire deux fois pour en saisir toutes les nuances.
J'adore.
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