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Critique de Fon95


Quelques mois après avoir refermé les Cantos d'Hypérion, il était grand temps de m'embarquer pour les Voyages D'Endymion, et d'enfin découvrir la suite de ce formidable cycle de Simmons. Près de trois siècles se sont écoulés depuis la Chute, et pas mal de choses ont évidemment changées.

Raul Endymion, que rien, a priori, ne prédestinait à de quelconques aventures, se retrouve bien malgré lui au coeur d'une mission de sauvetage excessivement risquée. La cible? Une mystérieuse petite fille de douze ans, Enée, qui s'apprête à sortir des Tombeaux du Temps, et que certains nomment Celle Qui Enseigne. Pour se faire, il bénéficiera du soutien d'un célèbre poète, mais devra également se confronter à nombre d'ennemis, comme les forces de la Pax, organisation dirigeante contrôlée par le Vatican, ou encore certaine connaissance du précédent cycle.

A l'instar d'Hypérion, Simmons prend son temps pour mettre en place les divers éléments de l'intrigue. D'autant que, grâce à nos chers éditeurs français de l'époque, nous avons quatre tomes, au lieu de deux dans la version originale, ce qui n'a aucun sens à la lecture. Beaucoup de préparatifs et assez peu d'action, mais une grande impatience à découvrir la suite. La plume de Simmons est toujours aussi prenante, et l'intrigue est très prometteuse, mêlant alternativement Raul, notre jeune protagoniste, mais également de Soya, le Père capitaine de la Pax en charge, lui aussi, de récupérer la fillette.
De nouveaux personnages, évidemment, mais le lecteur sera quand même ravi de recroiser quelques anciennes connaissances, somme toute assez rares.

Un peu frustré, je dois le reconnaître, après ces 300 et quelques pages où il ne s'est passé, au final, pas grand chose, ou plutôt, moins que je ne l'espérais. Malgré cela, la magie opère assez vite, et il n'y a peu de doute sur le fait que mon jugement sera revu au terme du prochain volet.
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