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Critique de Ahoi242


Dans leur tube datant de la fin des années 60, In the Year 2525 (Exordium and Terminus), Zager et Evans chantait l'extinction progressive de l'espèce humaine notamment à cause du progrès technologique :

"In the year 2525, if man is still alive
If woman can survive, they may find

In the year 3535
Ain't gonna need to tell the truth, tell no lie
Everything you think, do and say
Is in the pill you took today

In the year 4545
You ain't gonna need your teeth, won't need your eyes
You won't find a thing to chew
Nobody's gonna look at you

In the year 5555
Your arms hangin' limp at your sides
Your legs got nothin' to do
Some machine's doin' that for you

In the year 6565
You won't need no husband, won't need no wife
You'll pick your son, pick your daughter too
From the bottom of a long glass tube

In the year 7510
If God's a coming, He oughta make it by then
Maybe He'll look around Himself and say
Guess it's time for the judgment day

In the year 8510
God is gonna shake His mighty head
He'll either say I'm pleased where man has been
Or tear it down, and start again

In the year 9595
I'm kinda wonderin' if man is gonna be alive
He's taken everything this old earth can give
And he ain't put back nothing

Now it's been ten thousand years
Man has cried a billion tears
For what, he never knew, now man's reign is through
But through eternal night, the twinkling of starlight
So very far away, maybe it's only yesterday

In the year 2525, if man is still alive
If woman can survive, they may find"

Dans L'homme notre dernière chance - traduction approximative de The Ultimate Ressource - publié en 1985 (1981 pour la version originale), l'universitaire et économiste Julian L. Simon prenait un point de vue radicalement différent et optimiste par rapport aux discours alarmistes d'experts, écologistes et économistes sur la pénurie des ressources naturelles, la croissance démographique et le niveau de vie.

En résumé, en observant les prix des ressources naturelles sur de très longues tendances, Julian L. Simon montre qu'il n'y a pas de rareté des ressources naturelles - après tout, cela fait plus de trente ans que l'on dit qu'il n'y a plus de pétrole - et que si cela devait se produire l'homme, l'ultime ressource, trouverait des solutions (technologiques mais pas uniquement) pour compenser ces raretés.

Ce livre est, comme le disait Alfred Sauvy dans une critique, une "réponse franchement optimiste » à beaucoup de livres et thèses alarmistes sur l'état des ressources naturellles. À l'époque de sa lecture - il y a plus de 20 ans -, ce livre m'avait marqué par la puissance de son titre - au moins le titre en anglais -, ses anecdotes, la façon iconoclaste de traiter le sujet et la qualité des analyses. Je reviens souvent à ce livre que je feuillette régulièrement même si je ne partage pas aujourd'hui toutes les analyses de Julian L. Simon - notamment son optimisme dans la technologie, sa croyance dans le cornucopianisme - ou du moins que je serai plus mesuré - sa critique de l'écologie, en particulier de la deep ecology, est au mieux partielle, sinon partiale.

Comme le dit le proverbe arabe, "Ne jugez pas le grain de poivre d'après sa petite taille goûtez-le et vous sentirez comme il pique". de même, même si on ne partage pas le point de vue de Julian L. Simon, la lecture de son livre* reste plus de trente après rafraichissante et optimiste.

* En 1996, Julian L. Simon publiera The Ultimate Resource II.
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