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Critique de Miralb


Je commence par la fin "Que sont-ils devenus ?"
Les intervenants officiels ont pratiquement tous été soit promus, soit ont obtenu la Légion d'Honneur, voire les deux.
Alors qu'ils n'ont rien empêché.
Alors que tous les signaux étaient au rouge, les malfaisants fichés, le site Pharos alerté de nombreuses fois sur des messages haineux, les vidéos postées sur les réseaux sociaux.
Qu'eussent-ils obtenu s'ils avaient fait correctement leur travail ?
Car c'est le plus incompréhensible, le plus scandaleux, l'incompétence, la négligence, la bêtise et, j'ose le dire, une certaine indifférence de ceux qui auraient dû intervenir, protéger, agir et surtout au minimum, comprendre ce qui était en train de se passer, ils avaient tout sous les yeux.
L'ouvrage que Stéphane Simon a consacré à cette tragédie est remarquablement bien fait, détaillé jour après jour, le rôle de chacun clairement indiqué, il cite les noms, les fonctions.
Autant dire que Stéphane Simon n'avait pas intérêt à écrire la moindre approximation, à laisser passer la moindre erreur.
Je suis sortie de cette lecture un peu sonnée, même si j'avais, à l'époque, suivi cette affaire dans la presse et à la télévision.
Le meurtrier Abdoullakh Anzorov, islamiste fanatique, a été abattu par la police, enterré dans son pays d'origine la Tchétchénie et fêté (y compris par le président de cette République) comme un héros et un martyr.
Sa famille, arrivée en France en 2003 bénéficiait du statut de réfugié est retournée en Tchétchénie et son père affirme désormais être satisfait du crime commis par son fils : "il a remboursé la dette de tous les musulmans".
Désespérant, non ?
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