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Critique de Lazare404


Du 18 brumaire au mariage autrichien, de Marengo à Wagram en passant par Austerlitz.

L'album commence très fort avec le coup d'Etat du 18 brumaire, qui est malheureusement un peu confus dans ses tenants et aboutissants.
Le récit se poursuit en survolant rapidement la seconde campagne d'Italie avant de ralentir un peu et de s'attarder sur la politique intérieur de la France ou le Premier consul fait étal de ses talents de diplomate.
C'est aussi l'occasion de découvrir qu'il est menacé de toute part avec attentat et complot.

Suit son sacre, magnifiquement illustré, et la campagne d'Allemagne dont la mise en scène toujours très dynamique (surtout pour Murat) perpétue cette effet de succession de batailles.

Après vient le temps des premiers revers: l'insurrection en Espagne, ses désaccords avec certains de ses conseillers et maréchaux, le fait que sa femme ne lui donne pas d'héritier...
J'ai beaucoup aimé que Napoléon devienne de plus en plus arrogant avec ses subordonnés, on sent qu'il s'isole petit a petit, qu'il se coupe de ses potentiels alliés pour se perdre dans une volonté de contrôle absolue et totale.

Graphiquement ça garde le même coté très cinématographique que dans le premier tome, avec toujours cette volonté de ne montrer que ce qui est nécéssaire. Bon par contre en terme de mis en scène, je râle un peu contre le fait que les personnages expliquent tout à voix haute. C'est nécéssaire pour conceptualiser l'action certes, mais au bout d'un moment c'est un peu agaçant.

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