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Critique de LouSalvet
Un roman policier qui se lit très vite, j'ai immédiatement accroché avec le personnage de Gus, flic aux stups, très humain...ainsi qu'avec Gautier, pauvre ado harcelé en péril...Il y a beaucoup d'humanité dans ce polar ( avec le personnage attachant de la grand-mère), ce qui permet d'adoucir le mal. le point fort de ce roman: le style ! Un vrai talent ! J'ai beaucoup aimé le style de Joffrey Sinet et apprécié ses nombreuses métaphores filées. L'auteur emploie toujours le mot précis, de la dentelle !
"Il y a quelques années, l'homme fleur était déjà tombé sur ce type de personne: une certaine Iris qui l'avait quitté car son pollen ne pouvait féconder son pistil. Outre la désolation qu'il avait ressentie lorsqu'il fit l'annonce de sa stérilité, le comportement de cette femme l'avait révulsé. Elle l'avait laissé choir comme un vieux pot et lui avait affirmer que s'il ne pouvait pas faire germer, elle ne pouvait perdre son temps avec lui. Gus s'était fané et était désormais réticent à l'idée d'aller butiner. Rosemann chassa ce douloureux souvenir quand il éclot à la gare de Chelles en dépliant ses tiges à l'extérieur de l'automobile. Oui, la rose humaine ne pouvait pas du tout donner la vie, mais cela ne l'empêcherait jamais de faire battre les coeurs et d'aimer un peu, beaucoup, passionnément, à la folie..." (chapitre 7) Bref un roman d'auteur indépendant qui a tout d'un grand. de l'auto-édition de qualité.
"Il y a quelques années, l'homme fleur était déjà tombé sur ce type de personne: une certaine Iris qui l'avait quitté car son pollen ne pouvait féconder son pistil. Outre la désolation qu'il avait ressentie lorsqu'il fit l'annonce de sa stérilité, le comportement de cette femme l'avait révulsé. Elle l'avait laissé choir comme un vieux pot et lui avait affirmer que s'il ne pouvait pas faire germer, elle ne pouvait perdre son temps avec lui. Gus s'était fané et était désormais réticent à l'idée d'aller butiner. Rosemann chassa ce douloureux souvenir quand il éclot à la gare de Chelles en dépliant ses tiges à l'extérieur de l'automobile. Oui, la rose humaine ne pouvait pas du tout donner la vie, mais cela ne l'empêcherait jamais de faire battre les coeurs et d'aimer un peu, beaucoup, passionnément, à la folie..." (chapitre 7) Bref un roman d'auteur indépendant qui a tout d'un grand. de l'auto-édition de qualité.
