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Critique de Laveze


Le Certificat d'Isaac Bashevis Singer
David a 18 ans et demi, il est né à Varsovie pendant la guerre russo japonaise, il a écrit en hébreu et en yiddish un roman, un essai sur Spinoza et un sur la kabbale, le tout sans talent. Il revient à Varsovie après avoir passé plusieurs années à Byaledrevne et les changements sont visibles, les tenues vestimentaires sont différentes, les filles sont admises à l'université et ont désormais des coiffures à la garçonne. Varsovie lui semble décrépite, les révolutionnaires de 1905 ont été libérés et la politique est omniprésente, lui, il a faim, pas un pfennig en poche, seulement deux livres anciens de son père qu'il espère vendre. Ses parents sont pauvres, prêts à l'accueillir mais il doit porter la barbe et les papillotes, ce sont des Hassidims du Rabbi de Belz. Il contacte Sonia, une jeune femme qu'il avait connu autrefois qui va l'héberger momentanément et le mettre en contact avec Dov, qui dit pouvoir lui obtenir un certificat d'immigration en Israël à l'occasion d'un pèlerinage à Jérusalem. Pour cela il devra contracter un mariage blanc avec une jeune fille riche, Minna, qui veut rejoindre son fiancé sur place. David n'ayant aucune perspective à Varsovie accepte ce projet. En attendant ce document ( ainsi que beaucoup d'autres) il va retrouver son frère AHARON, être introduit au club des écrivains et tenter de se remettre à écrire, mais entre Sonia, Minna et Edusha, une jolie rousse chez laquelle il loue une chambre, son esprit s'égare souvent et ses résolutions s'envolent comme les papiers qu'il continue d'attendre.
Publié sous forme de feuilleton en 1967, le Certificat est un roman plein de charme avec un David plein d'incertitude dans un monde en pleine agitation où il n'a aucun repère pour son avenir, d'autant qu'avec toutes ces femmes autour de lui, il a tendance à perdre facilement la tête.
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