AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de JeanAugustinAmarDuRivier


Oui, le chiffrement est un aspect majeur de la transformation numérique actuelle, mais aussi de l'histoire de l'humanité. Comment commercer avec confiance sans une confidentialité garantie et une signature authentique ?
Il s'agit d'un aspect essentiel du développement du monde qui demeure d'actualité depuis l'antiquité jusqu'à nos jours et au-delà.
L'histoire des codes secrets nous permet d’apprécier la part invariante de la problématique du chiffre dans l'histoire de l'humanité. Ceci dès l'invention de l'écriture en quelque sorte. Elle nous permet d'identifier les changements de paradigme et les solutions trouvées pour conserver un chiffrement pertinent dans un contexte qui change.
Chiffrer puis déchiffrer des informations n'importe où de part le monde, n'importe quand dans le temps.
Ainsi, dans l'océan numérique dans lequel nous baignons, chacun peut accéder à la conciergerie des clefs publiques puis m'adresser un message chiffré avec ma clef publique que je déchiffrerai avec ma clef privé que je suis le seul à posséder. Une banalité ? À première vue sans doute. Mais l'auteur, nous aide à comprendre en quoi il a fallu une révolution conceptuelle pour résoudre le problème de distribution sécurisée des clefs pour éviter l’espionnage via le chiffrement asymétrique.
Dans la foulée, je peux m'authentifier auprès de tout le monde en inversant le processus. Je chiffre un message avec ma clef privée et tout le monde peut attester avec ma clef publique que je suis bien l’émetteur. En bref, je possède donc les outils pertinents pour réaliser des transactions sécurisées (confidentielles et authentifiées). Ceci étant, ce n'est pas fini. En effet, dans quelques dizaines d'années, peut-être bien moins, le chiffrement quantique se prépare à révolutionner une fois de plus l'économie en place.
Bonne lecture !
Commenter  J’apprécie          40



Ont apprécié cette critique (1)voir plus




{* *}