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Critique de ange77


«
Un braquage sous haute tension...
Un flic en chute libre...
Une traque haletante secouée de fausses pistes...
»


Avant tout, quelques mots de l'auteur lui-même :
« Vindicta, c'est une histoire de vengeance. C'est un engrenage qui une fois commencé, ne peut plus être arrêté. (...) Ce roman est profondément viscéral. »

Et la phrase « hameçon » de Frank Thilliez, ornant la première de couverture :
« Une histoire à cent à l'heure. Un suspense addictif. »


De quoi déjà mettre l'eau à la bouche...
... mais le pire ; c'est qu'on est encore loin de la vérité.

Des chapitres extrêmement courts, percutants à souhait, dynamisent une lecture déjà rythmée, prégnante et riche en tensions, et par voie de conséquence, entraînent le lecteur dans une furieuse spirale à l'instar des principaux protagonistes auxquels on s'attache rapidement, inexorablement. On vibre pour eux, avec eux. Tout comme eux, on tombe de haut... très haut. Et, fatalement, ça fait mal... très mal.


«
Tout ce que je veux - la vengeance
Tout ce dont j'ai besoin - la vengeance
Pardonner est divin
Mais la vengeance m'appartient
»
[Vengeance is Mine - Alice Cooper]



J'ai trouvé que l'écriture de Cédric Sire avait profondément gagné en envergure et en caractère - je n'irai pas jusqu'à dire que cette dernière était « vindicative », mais presque...
Avec « du feu de l'enfer », notre hard-auteur visait déjà un certain réalisme, reléguant le fantastique au placard. Ici, on baigne dans cette terrible lecture avec un drôle de goût dans la bouche, cette fameuse sensation de « possible ».
Pire que la loi du talion...

Le suspense haletant et palpitant, nous maintient dans une sorte d'état second, et grimpe crescendo, comme souvent dans les romans de l'auteur... Mais celui-ci est probablement le plus abouti.
578 pages de haute voltige. Ni plus ni moins.

« Que serais-tu prêt à faire pour aller jusqu'au bout ?
Il ne tient pas à répondre à ça. Il ira jusqu'au bout, c'est tout. »

L'écrivain aime se jouer de son lectorat, maîtrisant parfaitement son équation littéraire. De l'entrée en matière au twist final - juste indétectable - , on se retrouve brinquebalės telle une fulgurante balle de gun qui n'aurait pas encore décidé où et quand stopper sa course folle. Mais qui fera bien des dégâts sur son passage, en mode destruction massive dudit lectorat qui va s'en prendre plein les dents !
On saigne, abondamment, sous la plume assassine de Cédric Sire, et on a hâte que cessent nos maux de ventre tout en désirant ne pas arriver au bout trop rapidement... parce qu'après pareil récit, on se demande bien quel autre livre parviendra à surpasser celui-là.


Un coup de coeur ? Nooon...
Un uppercut en pleine face oui !! Mais, Diable, que c'est bon !
P*** ! C'était juste jouissif comme lecture =)

Ardemment recommandé, évidemment.



[« Elle se nomme vindicte ; elle n'est pas neutre, et ne vous permet pas de rester neutre. Qui l'aperçoit frissonne du plus mystérieux des frissons. »
- Victor Hugo, Les Misérables]


~~~ Prix Masterton et Prix polar du festival de Cognac. ~~~
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