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Critique de chroniqueuselitteraire


Qui ne connaît pas le légendaire et sublime clip « November Rain », le magnifique texte de « Don't Cry » ou la reprise de « Knocking On Heaven's Door » version rock ? Sans mentionner les mythiques « Sweet Child O'Mine » et « Welcome to the Jungle » qui ont été leurs premiers tubes.

Je vais vous parler du guitariste du groupe qui a interprété et composé ses chansons. On le reconnaît avec son chapeau haut-de-forme, ses cheveux frisés et sa cigarette toujours au bord des lèvres. Il s'agit bien évidemment de Saul Hudson alias Slash.
C'est la première autobiographie que je lis complètement et je suis ravie d'avoir vécu cette expérience. Surtout s'agissant de la vie du guitariste qui faisait partie de l'un des plus grands groupes de hard rock au monde. D'ordinaire, je trouve cela barbant et tellement long que j'abandonne. Ce qui ne fût absolument pas le cas avec celui-ci.

Dès ma naissance, mes parents m'ont baigné dans ce style de musique. Inutile de spécifier que Guns N'Roses faisaient grandement partie de mon éducation musicale. Quand Kobo a fait apparaître mes suggestions et m'a proposé son livre, j'étais curieuse d'en savoir un peu plus sur lui. Et ce que je sais à présent, c'est que je n'étais absolument pas préparé à vivre ces montagnes russes.

J'ai été littéralement entraîné dans la vie d'un rockeur qui suivait le mythique slogan : « Sex, drugs and Rock N'Roll ». Slash décrit la vie de son enfance jusqu'au sommet du succès de son groupe Velvet Revolver. Il évoque ses débuts dans la musique après sa passion pour le BMX. Ainsi que sa relation tendue avec l'alcool et la drogue tout au long de sa vie et les raisons qui l'ont poussé à stopper. Il décrit ses complications de façon brute et simple, mais avec beaucoup d'intensité. Il repasse en revue des moments importants pour lui. Nous avons droit aussi à quelques anecdotes croustillantes sur ses rencontres qui méritent vraiment d'être lu. de plus, j'ai appris qu'il avait fait plusieurs collaborations assez intéressantes comme avec Lenny Kravitz ou Michael Jackson.

Le plus surprenant était quand je me suis mise à pleurer suite à des moments assez durs vécus par Slash. Je ne m'attendais absolument pas à ce qu'une autobiographie me fasse verser quelques larmes. Il est clair que cet homme en a vu des choses et est fort. Je vois d'un autre oeil à présent cette personne qui était pour moi un peu mystérieuse derrière ses longs cheveux, les yeux rivés sur sa guitare.

Vous pouvez évidemment, facilement trouver ses informations sur Internet, mais quand c'est lui qui le raconte, n'est-ce pas mieux ?

Je pense sérieusement réitérer l'expérience et pourquoi ne pas poursuivre dans cet univers avec Duff McKagan ? Oui, cette autobiographie a été une expérience que je n'oublierais jamais.
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