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Critique de Duxeri
On ne présente plus ce récit, ni ce navigateur qui a été source de tellement d'inspiration pour des générations de marins (à voile) que son simple prénom, Joshua, suffit à évoquer Moitessier et toutes les légendes de la voile du 20è siècle.
Slocum, marin en fin de carrière commerciale, décide donc de profiter qu'on lui offre une épave (en gros), pour la reconstruire de fond en comble, et entreprend avec son "Spray" un tour du monde à la voile en solitaire. Tout en fourmillant de détails techniques, le récit du voyage reste d'une fraîcheur étonnante (bien qu'écrit à la fin du 19ème siècle) et très prenant d'un bout à l'autre.
Il n'est pas pressé dans son voyage, et fait des escales de plusieurs semaines, que ce soit pour faire des réparations ou parce que la société qu'il rencontre est amicale. La plupart des moments évoqués sont décrits avec recul et une fine analyse.
Je ne sais pas comment les non-marins ou non-naviguants peuvent aborder ce livre, mais je pense qu'il est écrit avec tellement d'humour, de délicatesse, d'observation sincère du monde et de ses habitants, que l'aspect technique de la navigation ne devrait pas être une gêne.
Slocum, marin en fin de carrière commerciale, décide donc de profiter qu'on lui offre une épave (en gros), pour la reconstruire de fond en comble, et entreprend avec son "Spray" un tour du monde à la voile en solitaire. Tout en fourmillant de détails techniques, le récit du voyage reste d'une fraîcheur étonnante (bien qu'écrit à la fin du 19ème siècle) et très prenant d'un bout à l'autre.
Il n'est pas pressé dans son voyage, et fait des escales de plusieurs semaines, que ce soit pour faire des réparations ou parce que la société qu'il rencontre est amicale. La plupart des moments évoqués sont décrits avec recul et une fine analyse.
Je ne sais pas comment les non-marins ou non-naviguants peuvent aborder ce livre, mais je pense qu'il est écrit avec tellement d'humour, de délicatesse, d'observation sincère du monde et de ses habitants, que l'aspect technique de la navigation ne devrait pas être une gêne.
