Récit du premier tour du monde à la voile en solitaire, à la fin du XIXème siècle par l'Américain
Joshua Slocum.
Comme récit maritime, il est très intéressant, même si je trouve que l'auteur insiste beaucoup sur ses grandes compétences de marin : c'est certainement vrai mais cela agace. Autre agacement : sa manie de citer les noms de toutes les autorités qui le reçoivent durant les escales.
Mais il y a des moments formidables : le passage du détroit de Magellan, où
Slocum doit affronter les dangers de la mer et les indiens pilleurs. L'auteur sait que c'est le passage de bravoure de son récit, cela se sent.
Autre passage délicieux : son séjour aux îles Samoa où , entre les souvenirs du couple
Stevenson, les soirées sur les plages et les jolies filles, le navigateur ne cite quasiment pas ses hôtes occidentaux et loue l'accueil des autochtones.
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