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Critique de 3eLucas


Thornhill ou la maison des mystères


Cette oeuvre est un livre nommé Thornhill, écrit par Pam Smy et traduit par Julia Kennier. Il parut chez Rouergue le 9 octobre 2019. Pam Smy est maître de conférence en dessin à l'école d'art de Cambridge à l'Université Anglie Ruskin. Thornhill est son premier livre. Il y a quelques mois elle sortit son deuxième ouvrage «  Poèmes en proses de la folie: Suivi de le psychose de John Clare », parut aux éditions Belles lettres, le 5 novembre 2021. Thornhill fut très bien accueilli par les lecteurs avec une moyenne d' appréciation de 7,86/10. (Moyenne réalisée à partir des données de Sens critique, Babelio et Booknode).

Thornhill 1982, pour Mary, une jeune fille introvertie dont le monde est délimité par les murs de sa petite chambre au dernier étage, il s'agit ni plus ni moins de l'enfer sur terre. Thornhill 2017, pour Ella il n'y a rien de plus intriguant que cette vieille bâtisse que son regard cherche en permanence. Quand leurs deux histoires s'entremêlent, entre désespoir et silence, découvrez l'histoire si juste et si triste de leurs deux mondes croisés,

J'ai beaucoup aimé ce livre sur tout les points. Tout d'abord les images ne servent pas simplement à illustrer ou mettre en valeur l'histoire, comme dans une histoire classique, elles en font partie et la font avancer. Ensuite j'ai vraiment apprécier la justesse de l'histoire. Les sentiments y sont dépeints avec une magnifique sincérité et les mots sont toujours parfaitement choisi tout en collant avec l'écriture d'une jeune adolescente. Je suis aussi très admirative de sa manière de mélanger les deux histoires avec deux formats différents. D'un côté on a le point de vue de Mary dans un journal intime, de l'autre on a celui d'Ella retranscrit en image noir et blanches. Je trouve aussi que l'auteur a su parfaitement dépeindre le harcèlement surtout nous faire ressentir le côté systématique des brimades. [SPOIL] On retrouve aussi dans le personnage de la harceleuse une attitude qui selon moi peut vraiment nous faire douter de sa méchanceté.C'est assez étrange puisqu'on la voit parfois sous un certain angle, qui pourrait nous laisser penser que comme Mary elle souffre et peut-être manque un peu de confiance en elle, mais immédiatement après nous avoir laissé entrevoir cette part de faiblesse, elle se renferme dans sa méchanceté. Par exemple à la fin du livre elle grave sur la porte de Mary le mot « copine » hors plus tard elle explique qu'elle n'a jamais voulu devenir amie avec la jeune fille. Certains peuvent voir cette acte comme de la manipulation et de la méchanceté pure, moi je penses qu'il y a une part de vrai dans ce qu'elle dit. En tout cas, l'ambiguïté que j'ai perçu était très intéressante car elle donnait de la profondeur à cette antagoniste, ce qui m'a beaucoup plus.

En conclusion, Thornhill est un excellent livre, emplit de profondeur, qui dépeint avec justesse une malheureuse réalité.
Islem T.

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