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Critique de ladesiderienne
Je découvre Thibaut Solano avec son deuxième roman et en même temps son héros, Simon Magny, journaliste de presse écrite à Clermont-Ferrand.
Dans le cadre de son travail, ce dernier est amené à côtoyer des faits divers sanglants et il n'y a qu'un pas, que l'auteur franchit allégrement, pour que la fine équipe qu'il forme avec son collègue photographe, se transforme en tandem d'enquêteurs. Si le fait qu'ils aient la bénédiction des flics locaux et qu'une substitut du procureur leur dévoile les dessous de l'enquête, ne gêne personne, alors moi je veux bien passer outre ces incongruités. Peut-être sont-ce des habitudes du milieu ? Vous comprendrez ainsi que je n'ai pas vraiment été séduite par l'intrigue policière, mais c'est le côté "roman noir" de ce livre qui m'a plu.
L'auteur nous propose une véritable ambiance cinématographique d'un Clermont-Ferrand en plein hiver, malmené à la fois par la météo et les manifestations des gilets jaunes (nous sommes en décembre 1998), et surtout en proie à la folie d'un tueur en série qui s'attaque aussi bien aux adultes qu'aux enfants, dont on retrouve le cadavre atrocement mutilé. Ça fait rêver !
Thibaut Solano en rajoute une couche avec les personnages. L'équipe de journalistes locaux n'est pas vraiment dépeinte à son avantage. Célibataires en quête d'amour sur les sites de rencontre, ils ont tendance à noyer leur déception dans de nombreux apéros. Pour lier tout cela, il y a heureusement le narrateur, Simon, qui joue d'auto-dérision et d'humour noir.
Voilà, ce n'est pas le polar du siècle, j'ai été déçue par la fin, mais j'accorde un 12/20 pour le décor et l'atmosphère que l'auteur a su créer, même si je ne garantis pas que cela fasse la promotion touristique de la ville...
Dans le cadre de son travail, ce dernier est amené à côtoyer des faits divers sanglants et il n'y a qu'un pas, que l'auteur franchit allégrement, pour que la fine équipe qu'il forme avec son collègue photographe, se transforme en tandem d'enquêteurs. Si le fait qu'ils aient la bénédiction des flics locaux et qu'une substitut du procureur leur dévoile les dessous de l'enquête, ne gêne personne, alors moi je veux bien passer outre ces incongruités. Peut-être sont-ce des habitudes du milieu ? Vous comprendrez ainsi que je n'ai pas vraiment été séduite par l'intrigue policière, mais c'est le côté "roman noir" de ce livre qui m'a plu.
L'auteur nous propose une véritable ambiance cinématographique d'un Clermont-Ferrand en plein hiver, malmené à la fois par la météo et les manifestations des gilets jaunes (nous sommes en décembre 1998), et surtout en proie à la folie d'un tueur en série qui s'attaque aussi bien aux adultes qu'aux enfants, dont on retrouve le cadavre atrocement mutilé. Ça fait rêver !
Thibaut Solano en rajoute une couche avec les personnages. L'équipe de journalistes locaux n'est pas vraiment dépeinte à son avantage. Célibataires en quête d'amour sur les sites de rencontre, ils ont tendance à noyer leur déception dans de nombreux apéros. Pour lier tout cela, il y a heureusement le narrateur, Simon, qui joue d'auto-dérision et d'humour noir.
Voilà, ce n'est pas le polar du siècle, j'ai été déçue par la fin, mais j'accorde un 12/20 pour le décor et l'atmosphère que l'auteur a su créer, même si je ne garantis pas que cela fasse la promotion touristique de la ville...
