AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Stoffia


Vous savez, cette idée qu'en cas de catastrophe ou d'effondrement, la foule de gens devient dangereuse? Que les gens se mettent à voler, violer et tuer?

C'est omniprésent dans les films, les séries et les livres. Ces idiots qui profitent de la fin du monde pour... Voler une télévision?

Bien, en fait, on a pas d'exemple historique que ça soit arrivé.

Rebecca Solnit, dans cet essai fait plusieurs analyses de cas : L'Ouragan Katrina, le séisme de San Francisco, les bombardements de Londres, les inondations d'Halifax, etc.

Qu'est-ce qui se passe alors?

Hey bien, les communautés s'entraident. Aussi simple que ça. Les gens qui ont toujours leur maison logent les autres. Ceux avec de la nourriture cuisinent pour tous. Les bars deviennent des lieux communautaires.

Même que les victimes de ces catastrophes gardent habituellement un relativement bon souvenir de ces événements à cause de ce sentiment de communauté et de confiance qui apparaît soudainement entre des gens qui se côtoyaient auparavant dans l'indifférence.

Vous avez peut être entendu parlé de ces cas de vandalisme lors de Katrina? Hey bien bien en fait, il s'agissait de gens qui tentaient de sauver de la nourriture d'une épicerie inondée.

Alors qu'est-ce qui se passe pendant les catastrophes? le phénomène sociologique nommé "Elite Panic". Les gens puissants, sentant qu'ils ne sont pas en contrôle de la situation, concluent que la situation est hors de contrôle. Leur façon de reprendre le contrôle conduit donc immanquablement à des morts d'autres catastrophes.

Ces gens, coincés sur leurs toits pendant Katrina, sont morts parce que le gouvernement les pensaient trop dangereux pour être évacués.

C'est un excellent livre. Alors pourquoi trois étoiles?

Parce qu'il est extrêmement répétitif. Les digressions, les phrases répétées avec des synonymes, les figures de styles trop fleuries pour redire métaphoriquement ce qui vient d'être dit littéralement.

Je suis convaincu qu'à la base, c'était un article fleuve dans une revue style New Yorker, et que l'autrice a décidé de lui ajouter des pages pour en faire un livre. C'est dommage.
Commenter  J’apprécie          253



Ont apprécié cette critique (25)voir plus




{* *}