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Critique de griselidis
L'histoire narrée dans le tome II se déroule sept ans après les tragiques événements du premier. Changement d'ambiance: une soirée mondaine, un après-midi dans un établissement de bains, un couple heureux...Mais l'exigence obstinée de justice fait ressurgir le passé traumatique, révèle une violence larvée, et, en bouleversant cette apparente sérénité, va réorienter la vie des personnages, en modifiant aussi leurs caractères.
La justice est en effet le thème principal du livre. Justice violente, par la vengeance. Justice légale, plus universelle, plus efficace, même imparfaite et timide, par la reconnaissance publique du mal subi et la sanction infligée aux auteurs du lynchage.
Les scène fortes du procès, la plaidoirie-manifeste de l'avocate des victimes, des personnages bien campés, des dialogues naturels et efficaces confirment le talent de l'auteur.
Un mot sur la petite Mouni, aux origines troubles, mais figure hardie, réfléchie, lumineuse: dans ce contexte douloureux, elle incarne l'espérance.
La justice est en effet le thème principal du livre. Justice violente, par la vengeance. Justice légale, plus universelle, plus efficace, même imparfaite et timide, par la reconnaissance publique du mal subi et la sanction infligée aux auteurs du lynchage.
Les scène fortes du procès, la plaidoirie-manifeste de l'avocate des victimes, des personnages bien campés, des dialogues naturels et efficaces confirment le talent de l'auteur.
Un mot sur la petite Mouni, aux origines troubles, mais figure hardie, réfléchie, lumineuse: dans ce contexte douloureux, elle incarne l'espérance.
