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Critique de franckquere


La magie des contes et des romans initiatiques réside dans leurs multiples niveaux de lecture. Les larmes du bouddha de pierre de S.P. Somtow en est le parfait exemple. Dès 11 ou 12 ans, il est possible de dévorer ce court roman de 130 pages. L'épaisseur est parfaite pour ne pas effrayer l'enfant qui rentrera immédiatement dans cette aventure partagée avec Boy et Lek, deux gamins thaïlandais aux origines diamétralement opposées. A eux deux, ils devront défaire un plan machiavélique qui les touchent directement. le rythme soutenu des évènements rendra l'avancée du roman passionnant pour les jeunes lecteurs. Arrivée aux termes de cette quête, ils auront découvert un monde très différent de notre occident, avec néanmoins des points communs forts, universels.
L'auteur a écrit ce livre dans le cadre d'un projet plus global. Un projet qui avait pour but d'éditer des romans jeunesses de multiples pays afin de faire découvrir le quotidien de gamins du monde entier. L'idée n'aboutira pas mais Les larmes du Bouddha de pierre est né de cette idée originelle.
En tant qu'adulte, la lecture de ce roman est un doux plaisir comme une rechute salutaire dans le monde l'enfance. Tel un Peter Pan nous reconnectant à certaines valeurs trop facilement oubliées. Boy et Lek, à travers leur objectif, nous poussent à courir à leurs côtés, à nous montrer la puissance de la solidarité et de la quête de sens dans nos vies. Tout comme pour les jeunes lecteurs, la plongée dans les rues de Bangkok fera découvrir une autre Thaïlande que celle décrite dans les brochures touristiques. le lien aux faits religieux montre une société très différente de la notre dans son quotidien. Sa lecture est bien sûre rapide mais on en ressort avec une boule d'énergie positive. L'espoir que tout n'est pas foutu. Si deux gamins si différents arrivent ensemble à bousculer une sordide machination, l'humanité peut encore rêver de lendemains meilleurs.
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