Le temps s'y prêtait, aujourd'hui il y a du vent ,il pleut,retour en arrière, nous voici en mars et non en mai,et après ma lecture très dure et violente d' Émilienne Malfatto: Que sur toi se lamente le tigre,rien ne pouvait plus m'attirer que la lecture de :
Petits contes de printemps de
Natsume Sôseki .
Je vous écris cette chronique " à chaud" ,il y a tellement d'impressions qui se juxtaposent chez moi après avoir refermé la dernière page.
Onze petits contes( 140 pages),à chaque conte,voilà, c'est un arrêt sur image,une tranche de vie,décrite avec sensibilité, émotion,poésie et raffinement. Je voyage ,j'oublie le temps et l'espace.
Cet écrivain Japonais né à Tokyo en 1867 et mort à Tokyo en 1916 à séjourné 3 ans en Angleterre,avec un " passage " en Irlande ,et l'on sent au travers quelques uns de ses contes tout l'étonnement et l'étrangeté ressentis face aux paysages,à la culture, et aux coutumes des habitants.
Il contemple,se fond dans la foule, une errance sur chaque visage qu'il nous dépeint avec finesse et cela c'est tout l'art des auteurs Japonais.
Comme avec
Haruki Murakami j'ai été bien au delà d'une simple lecture: une plongée en dehors du temps et de l'espace dont je ressors apaisée. À recommander et à savourer pour tout ceux qui sont sensibles à cette poésie contemplative,⭐⭐⭐⭐⭐