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Critique de Elleselivre
Souad est née en Cisjordanie. Un soir, alors qu'elle n'a que 17 ans, son père la condamne à mort parce qu'il la soupçonne d'être tombée enceinte, et demande à son beau-frère d'exécuter la sentence. Souad est ainsi brûlée vive. Elle aurait dû mourir mais elle est sauvée in extremis par une voisine, qui la conduit à l'hôpital. Une membre d'une ONG entend parler de son cas et réussit à la faire sortir du territoire, pour qu'elle puisse être soignée et refaire sa vie en Europe.
Dans de nombreux pays, ne pas « conserver sa vertu » pour une femme revient aujourd'hui encore à déshonorer sa famille, qui doit laver la souillure par le meurtre de la « coupable ». Souad a écrit cette autobiographie pour nous faire prendre conscience de l'horreur de ces « crimes d'honneur ». Elle retrace son enfance passée dans son petit village natal sous le joug d'un père tyrannique, son immolation, puis l'après en Europe, lorsqu'il lui a fallut se reconstruire et expliquer à ses enfants l'origine de ses cicatrices. Un récit bouleversant.
Dans de nombreux pays, ne pas « conserver sa vertu » pour une femme revient aujourd'hui encore à déshonorer sa famille, qui doit laver la souillure par le meurtre de la « coupable ». Souad a écrit cette autobiographie pour nous faire prendre conscience de l'horreur de ces « crimes d'honneur ». Elle retrace son enfance passée dans son petit village natal sous le joug d'un père tyrannique, son immolation, puis l'après en Europe, lorsqu'il lui a fallut se reconstruire et expliquer à ses enfants l'origine de ses cicatrices. Un récit bouleversant.
