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Critique de Diabolau


Ça commençait pas trop mal... Mais chassez le naturel, il revient au galop, l'auteur est rapidement rattrapé par ses délires romantiques qui envahissent bientôt tout le champ narratif.
Tout comme le comte de Toulouse, son opus précédent, ne parlait quasiment pas du comte de Toulouse, le comte de Foix ne parle quasiment pas du comte de Foix, même si le nouveau héros, Othon de Terride, est moins grandguignolesque que son prédécesseur dans le comte de Toulouse, Albert de Saissac.
Le comte de Foix est, de loin, le plus court des trois romans de la série, et pour cause, il se termine totalement en queue de poisson en raison de la mort de l'auteur, ce qui n'a pas empêché l'éditeur de le publier tel quel sans vergogne, avec un court épilogue bricolé.
Ainsi, Soulié n'aura pas eu le temps, cette fois, de trop martyriser L Histoire, même si en revanche il n'a pas hésité à ressusciter en 1217, et dans un rôle important, Guillaume de Minerve, qu'il avait pourtant égorgé en 1213 dans son roman précédent. Idem d'ailleurs pour Pierre-Roger de Cabaret, qu'il avait pourtant "pendu aux créneaux de sa tour".
Quant à David Roaix, maître de la Confrérie Noire, assassiné en 1213 dans le livre précédent, il resurgit en tant que capitoul dirigeant l'administration et les affaires de la ville de Toulouse, rien moins. Peut-être un homonyme ? ;) Mais après toutes ses fadaises du volume précédent, Soulié n'était plus à ce genre de paradoxe près.
Bref, vu comment c'était, de nouveau, en train de se dégrader à grande vitesse, j'ai peine à croire que ce troisième roman aurait trouvé grâce à mes yeux si l'auteur avait eu le temps de le finir.
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