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Critique de Diabolau


Pas facile à jouer, l'extra ball, hein, Bachman ?
Plus il fait d'efforts pour revivre son passé et corriger les anicroches, plus il s'en éloigne, et les anicroches mettent un point d'honneur à se produire quand même, foutre ! (Oui, Richard Bachman jure comme le faisait Jacques-René Hébert dans le Père Duchesne.)
Où l'on découvre progressivement que le continuum 3 est le monde que nous connaissons, alors que jusqu'à présent l'auteur laissait adroitement penser qu'il s'agissait du continuum 2. Ainsi, l'on fait la lointaine connaissance du véritable Stephen King qui récolte les lauriers à la place de Richard Bachman.
Là où je n'ai pas adhéré, c'est lorsqu'il tue, ou tout du moins, provoque sciemment la mort accidentelle de son cousin, si abruti soit-il. Le personnage conserve son tempérament et ses valeurs d'un continuum à l'autre et l'on voit mal comment il pourrait faire ça. Du moins devrait-il en être horrifié, et non pas l'assumer avec une certaine fierté.
Magnifique image symbolique que celle du vieillard s'incarnant dans son propre corps d'enfant, et tuant ainsi l'enfant qui était en lui. On ne devrait jamais tuer l'enfant qui est en soi, c'est bien connu, et dès lors, on comprend que tout cela ne peut que finir mal...
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