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Critique de Virginieriaute



Quel plaisir après une averse fraîche un soir d'été, de sentir cette odeur si particulière caractéristique de la terre mouillée par la pluie
Je ne savais même pas que cette substance portait un nom : Pétrichor
Dorénavant cette douce sensation aura sans doute une autre connotation
Je viens de terminer une des nouvelles les plus softs de Frédéric Soulier paraît il...
Ce qui aurait pu être de prime abord une banale histoire de vie conjugale ratée sur fond de souvenirs douloureux d'une soeur disparue depuis 12 ans, se révèle être une violente chute dans les abysses de la nature humaine dans ce qu'elle nous présente de plus noire, de plus glauque, de plus abjecte...
Le suspense et l'intrigue sont très bien ficelés, la phase finale est bien différente de ce que l'on aurait eu droit d'imaginer
Et quelle plume ! Une vraie qualité littéraire, la syntaxe est irréprochable, l'écriture est soutenue, précise, ciselée voire chirurgicale
Quant à moi, pour reprendre une métaphore qui m'a bien plue dans ce récit, je me suis retrouvée tel un homard baignant dans une eau portée lentement à ébullition, je n'ai pas soupçonné un instant que je me faisais harponner...
Je m'en vais de ce pas découvrir d'autres nouvelles de cet auteur un brin misanthrope ...
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