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Critique de Sokleine
Alexandre Leroy, mathématicien franco-américain de renom, est retrouvé mort dans un motel minable des environs de Chicago. Sans aucune explication, il s'est tiré une balle dans la tête, abandonnant son épouse Jessica et ses deux grands fils, Phil et Lewis, à la consternation, au chagrin et à l'incompréhension. Un sentiment de trahison hante Jessica, qui a partagé la vie d'Alexandre, pendant près de trente ans et qui n'a rien décelé. Comment lui, le seul homme qu'elle ait connu et qui a vécu tant d'années à ses côtés a-t-il pu la trahir ainsi ? Elle va tenter de comprendre et mener une enquête intime à la recherche d'indices, de « petits cailloux blancs » qu'il aurait pu laisser derrière lui.
C'est ainsi, au hasard de ses recherches, que Jessica, à sa grande stupeur, va découvrir qu'Alexandre avait une vie cachée, basée sur le mensonge et le silence. Dans un studio en ville, qu'il louait en secret, elle trouve une photo souvenir "trafiquée" dont l'étude approfondie va dévoiler des mystères de l'histoire familiale et des traces de sa judéité. A partir d'un début quelque peu convenu, le roman va prendre une tout autre dimension abordant les thèmes des origines, de l'identité, des secrets de famille et des dangers du silence, également de l'autisme. Je n'en révélerai pas plus pour ne pas entamer le plaisir des lecteurs.
L'auteur, Jean-Guy Soumy signe un roman magnifique de sensibilité et d'humanité. Très prenant, captivant, au fur et à mesure qu'on avance dans l'investigation, on a du mal à s'en détacher. Je me suis laissée entraîner avec curiosité et grand plaisir dans cette belle histoire qui tient en haleine jusqu'à la fin. J'ai été séduite par l'écriture de l'auteur, limpide, précise, efficace, sensible voire poétique. Ses descriptions de la campagne creusoise, dont il est originaire, m'ont fait rêver.
Le silence est la première oeuvre que je lis de Jean-Guy Soumy, auteur que je ne connaissais pas jusqu'ici. Je le découvre pour les besoins d'un challenge de lecteurs et c'est une superbe découverte.
#Challenge illimité des Départements français en lectures (23 - Creuse)
C'est ainsi, au hasard de ses recherches, que Jessica, à sa grande stupeur, va découvrir qu'Alexandre avait une vie cachée, basée sur le mensonge et le silence. Dans un studio en ville, qu'il louait en secret, elle trouve une photo souvenir "trafiquée" dont l'étude approfondie va dévoiler des mystères de l'histoire familiale et des traces de sa judéité. A partir d'un début quelque peu convenu, le roman va prendre une tout autre dimension abordant les thèmes des origines, de l'identité, des secrets de famille et des dangers du silence, également de l'autisme. Je n'en révélerai pas plus pour ne pas entamer le plaisir des lecteurs.
L'auteur, Jean-Guy Soumy signe un roman magnifique de sensibilité et d'humanité. Très prenant, captivant, au fur et à mesure qu'on avance dans l'investigation, on a du mal à s'en détacher. Je me suis laissée entraîner avec curiosité et grand plaisir dans cette belle histoire qui tient en haleine jusqu'à la fin. J'ai été séduite par l'écriture de l'auteur, limpide, précise, efficace, sensible voire poétique. Ses descriptions de la campagne creusoise, dont il est originaire, m'ont fait rêver.
Le silence est la première oeuvre que je lis de Jean-Guy Soumy, auteur que je ne connaissais pas jusqu'ici. Je le découvre pour les besoins d'un challenge de lecteurs et c'est une superbe découverte.
#Challenge illimité des Départements français en lectures (23 - Creuse)
