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Critique de Isacom


Une étourdissante plongée au Nigéria, entre Abuja et Lagos, entre jet-set et superstitions locales, entre syncrétisme et Boko Haram, entre business louche et chirurgie réparatrice.
J'ai eu du mal avec celui-ci !
Au début, du moins ; après, c'est génial.
Au début j'ai eu le sentiment, non pas d'un arbre qui cache la forêt, mais de chercher l'arbre caché par la forêt, plutôt.
Chaque fait, personnage, ou description d'un lieu, c'était comme si de multiples spirales en partaient, qui m'emmenaient dans toutes sortes de directions. Vous connaissez les cartes mentales ? Voilààà.
Et puis, même si l'humour noir était bien présent, parfois ça faisait un peu "private joke", genre "Si t'es pas du Nigéria tu peux pas comprendre".
Le début, donc, n'est pas si compliqué, non : mais je l'ai trouvé un peu poussif (désolée M. Soyinka).
Il tient plus du pamphlet (sur la corruption, le clientélisme, la fraude électorale, les séquelles du colonialisme, servez-vous y a du choix j'en ai d'autres en stock) que d'une intrigue bien ficelée.
Mais après !!!
Après, si on s'accroche, on ne peut que trouver ce roman génial.
Parce qu'une fois posé ce décor et ces personnages, l'intrigue devient haletante, et se termine même à la façon d'une véritable enquête policière, avec pistes loufoques, déchiffrage de code et secrets de famille.
Du grand art.

Traduction sans faille de Fabienne Kanor et David Fauquemberg.

Challenge Nobel
LC thématique octobre 2023 : "Un·e auteur·e déjà lu·e"
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