Cinquième livre pour Sperling, mais troisième autofiction, où l'auteur n'en finit pas de dérouler son spleen d'enfant gâté/dépressif/drogué sur un ton des plus geignards. Il n'a pas d'amis, ses histoires d'amours sont désincarnées et destructrices, on lui donne des centaines de milliers d'euros pour écrire un scenario tiré de son premier livre, mais il hésite, et horreur, il a pris dix kilos en dix ans. Nous retrouvons donc notre Sacha au moment où il s'enfuit dans une maison en Normandie appartenant à sa mère (qui l'a rachetée à Gainsbourg). Là il entretient sa dépression, n'écrit rien, et finit par rencontrer Léo (
le fils du pêcheur d'en face donc) avec qui il entretient une relation d'amour/haine et sexe/violence, tout en racontant son histoire passée et ratée avec Mona (même prénom que l'héroïne de son roman précédant d'ailleurs). Tout ceci est très long, très convenu, très pénible. On a du mal à comprendre comment cet auteur peut bénéficier d'encore tant d'indulgence de la part de ses éditeurs en produisant des livres aussi vains...
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