Léonie B.

Tout respire Hugo dans ce livre. La couverture d'abord. Ce magnifique tableau. Cette nuque. Mais qui l'a peinte ? Qui est l'auteur d'une telle merveille ? C'est le petit-fils de Victor Hugo, Georges Victor-Hugo grâce auquel a été écrit « L'art d'être grand-père. » Ensuite, l'écriture de Sébastien Spitzer qui se plonge depuis son adolescence dans les lectures d'Hugo, comme rares sont ceux qui l'ont fait, avant lui, et nous emporte, page après page. Enfin, l'héroïne de ce roman, Léonie, première femme à participer à l'expédition scientifique sur la corvette « Recherche » en 1839, alors qu'elle n'a que 19 ans. Belle, étonnante, elle rencontre Hugo, quelques mois avant la mort tragique de Léopoldine. Léonie, Léopoldine. La première apaisera le coeur de celui que la seconde déchire par sa mort. Léonie redonne vie et amour à Hugo. Mais pas que. Dans ce récit, ce qui fascine, c'est de découvrir, au fil des pages, les figures qui incarneront le plus grand chef d'oeuvre d'Hugo : Les Misérables. Se dévoilent Gavroche, Jean Valjean, Thénardier, Fantine qui inspirent celui qui défend toujours la veuve et l'orphelin, le droit des femmes et celui des enfants. Défilent ainsi, sous nos yeux, les tourments, les amours, l'épouse de celui qui est l'un des plus grands écrivains du XIXème siècle et dont on ignore tout. Ouvrez, lisez, savourez ce bijou littéraire. C'est un coup de coeur ! Dévalisez les librairies, jetez-vous sur la pile et emportez-le. Car, voici le délice littéraire de ce printemps.