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3.83/5 (sur 1605 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 09/03/1970
Biographie :

Sébastien Spitzer est un journaliste et écrivain français.

Après une CPGE, il étudie à l'Institut d'études politiques de Paris. Il a effectué son service militaire au SGDN (Renseignement militaire) au sein du pôle Affaires internationales et stratégiques (Soudan, Afghanistan).

Journaliste free-lance pour TF1, M6 ou Rolling Stone, il a réalisé plusieurs enquêtes sur le Moyen-Orient, l'Afrique et les États-Unis.

Pour "Jeune Afrique", il a écrit ses premiers papiers sur le Congo, le Rwanda et l’Ouganda. Puis, il est devenu grand reporter pour Canal Plus, M6 et TF1. Il est l'auteur de "Ennemis intimes, les Bush, le Brut et Téhéran" en 2006 aux éditions Privé.

Pendant trois ans, Sébastien Spitzer s’est enfermé dans la salle de lecture du Mémorial de la Shoah pour se documenter sur l’histoire étonnante de Magda Goebbels (1901-1945), la femme de Joseph Goebbels (1897-1945), ministre de la Propagande du Troisième Reich, et écrire un roman.

"Ces rêves qu’on piétine" (2017), son premier roman, met en lumière les ombres de Magda Goebbels et de ceux qui tentent de survivre à l’enfer. Le roman a obtenu plusieurs prix, notamment le Prix Stanislas 2017, le Prix Emmanuel-Roblès 2018 et le Prix Méditerranée des lycéens 2018.

"Le coeur battant du monde" (2019), son deuxième roman, situe l'action à Londres dans les années 1860.

"La fièvre" (2020) est inspiré d'un fait historique, la fièvre jaune qui a décimé la ville de Memphis à la fin du 19ème siècle.

Twitter : https://twitter.com/spitzerseb?lang=fr
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Sébastien Spitzer vous présente son ouvrage "Léonie B." aux éditions Albin Michel. Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/3025020/sebastien-spitzer-leonie-b Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube. Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Linkedin : https://www.linkedin.com/in/votre-libraire-mollat/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Vimeo : https://vimeo.com/mollat
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Citations et extraits (454) Voir plus Ajouter une citation
La beauté a sa propre poésie. Elle fait du bien à ceux qui savent la voir.
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La peur se nourrit de l’ignorance. Chacun se figure le pire. La vague des rumeurs brise toutes les résistances. Même celle de la raison. (page 132)
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Ce bâtiment est un monstre d’orgueil. Un bloc. Marbreux. Écrasant. Pensé pour réduire chacun de ses visiteurs. Pour accéder au bureau du chancelier, il faut emprunter une galerie deux fois plus longue que la galerie des Glaces, à Versailles. Son sol est en marbre poli, luisant, dépourvu du moindre tapis, de la moindre aspérité afin de rappeler aux visiteurs que tout équilibre reste instable, que le sol peut toujours se dérober sous les pieds du plus fort. Cette nouvelle chancellerie a été la grande œuvre de son bon ami Speer. Construite pour surpasser Notre-Dame de Paris, faire la nique à la belle cathédrale, et durer plus de mille ans. Elle se retrouve, désormais, sous le feu continu de la moitié des armées du monde, bien décidées à réduire en charpie le rêve de Speer et de son maître.
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Emmy est le fruit improbable d’un vaurien et d’une femme aveugle. Elle n’est ni noire ni blanche. Ni femme ni enfant. Elle vient de quitter l’âge tendre et s’apprête à rejoindre les rives douces-amères de la féminité. Ses seins poussent à peine. Ses jambes sont des baguettes. Elle voudrait porter une robe rouge, comme elle, corsetée et légère, comme elle. Elle voudrait susciter autre chose que la rage et les coups de ceinture. Devenir quelqu’un. (page 59)
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Depuis le début de la semaine, la vallée en est pleine. Des coquelicots partout. C’est comme une saignée qui défie le fleuve de boue. Et quand l’aube point et que ses nappes de brume se déversent sur le fleuve, leur flamboyante couleur déteint sur tout le reste. La nébulosité. L’air orangé du ciel. L’horizon jaune pâle. Tout est teinté de ces fleurs nées de nulle part et de presque rien. (page 306)
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À Clonmel, au village, tout le monde savait que ces sociétés de bienfaisance étaient tenues par de bonnes âmes anglaises, de grandes dames, épouses ou filles de colons, qui étaient, justement, la cause de leur misère. Tout le monde en Irlande savait que ces généreux donateurs occupaient les plus belles vignes du sud-est, les meilleurs vergers de Dublin, jusqu'aux verts pâturages de l'île. Les vieux Anglais si bons n'avaient laissé aux Irlandais que le varech et la tourbe, et les sols amers sur lesquels ne poussait que la pomme de terre.
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Madame Cook, Madame Song, Madame Mag ou Madame Stroe, Memphis compte autant de lupanars que d’églises épiscopaliennes, catholiques, presbytériennes ou baptistes. Un lieu de culte par bordel. C’est un bon équilibre. Tout le monde y trouve son compte. (page 32)
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La plus grande ville du monde est une Babylone à bout, traversée de mille langues, repue de tout ce que l’Empire ne peut plus absorber. Elle a le cœur des Tudors et se gave en avalant les faibles. Et quand elle n’en peut plus, elle les vomit plus loin et les laisse s’entasser dans ses faubourgs sinistres.
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Anne s’agenouille, les mains sur la fillette, avec l’envie de bastonner cette mère affreuse, cette sœur supérieure avec sa robe de serge, son voile et ses rangées de boutons de bois sur lesquels sont gravés un crâne et une paire d’os en croix. Comment peut-on porter la mort sur soi, autour du cou, en bandoulière ou en boutons ? La terre aspire déjà bien assez de morts comme ça. Anne ne comprend pas ces femmes qui s’appellent sœurs entre elles et qui se vouent tout entières à l’amour de Dieu le père pendant que les autres crèvent. Elle préfère ses filles qui se louent de la tête aux pieds à l’amour sans amour, pour tenter de vivre un peu.
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La femme noire et l’homme blanc. La petite fille métisse. La petite Emmy. Les petits enfants comme elle sont rares. Les Noirs les méprisent. Les Blancs les agonisent. Ils sont considérés comme le fruit d’une union séditieuse. (page 226)
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