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Critique de Yanoune


Uter Pandragon.... Ou le bouquin, tiens si on réécrivait la légende du mythe Arthurien, comme ça tranquilou bilou....

Pitch :
- Si je vous dis Merlin Uter Pendragon, Votigern Dame du lac toussah et réécriture vous me répondez...
- Genèse de Kaamelott !
- Oui mais non … C'est presque ça, mais en beaucoup moins drôle... tu crois que ça vaut le coup de faire un pitch ?
- Sait pas.. c'est quand même vachement connu comme histoire... depuis le temps. Et puis je vois pas bien comment tu pourrai amener ça...
- La jeunesse d'Uter Pandragon (futur père d'Arthur) et son page Merlin, et après un exil forcé, leur retour en Bretagne pour revendiquer le trône qui leur revient de droit, ou s'assoit Votigern l'Usurpateur fou... ça va comme ça ?
- Très bien.. concis clair simple.. nickel ! Tu vois que tu peux le faire ^^

Mouais... je peux le faire, certes, donc une réécriture de la genèse de la légende Arthurienne... Mouais...
Et là vous sentez poindre comme qui dirait... et je sais même pas comment dire ça.... pour ne pas être vulgaire... perso j'ai bien envie de dire C* dans le potage...
Parce que c'est parfois sympa, autant que non, pas du tout... oui c'est parfois juste autant qu' OSEF comme dirait mon ado de fille...

L'écriture est molle du genou et transforme tout en un truc assez plat et chiant (même les batailles).
Oui je me demande pourquoi, quand les auteurs s'attaquent au mythe Arthurien se sentent obligés de faire dans le style soit disant poétique, et le côté alambiqué pour rien...
Et oui, tout le monde n'a pas le talent de Justine Niogret, en tout cas Thomas Spok ne l'a pas, ça c'est très clair.

Tout sonne faux, la sueur de l'auteur est tellement visible... ça se voudrait léger, il le faudrait d'ailleurs, ça se voudrait à la frontière de tout, du rêve, de la folie, de l'amour, de la magie, de l'horreur, et je trouve que ça foire... tout est aussi lourd que le plomb.

C'est l'idée de la jeunesse, de la genèse de Merlin que j'ai trouvé bonne d'ailleurs, mais si mal exploitée, c'est le problème d'ailleurs récurent. Et pourtant c'est pas le pire des personnages.

La non exploitation des choses, du mythe, ou tout du moins Thomas Spok prend certaines bases du mythe, de la légende et nous les secoue, version shaker, après tout il a le droit, c'est un mythe, nous ne sommes pas dans la réalité historique.
Et il en ajoute d'autres qui pourraient tout à fait marcher, comme la reine Mab et Obéron en plein Brocéliandre (pourquoi pas) mais qui tombe comme un cheveux sur la soupe, et puis tout le monde n'est pas Shakespear, là clair que non.

Mais c'est dur de faire du réchauffé, alors on essaie d'ajouter d'autres ingrédients au plat pour qu'il soit toujours mangeable... Astier lui c'était l'humour, et étonnamment ça marchait....
Ici franchement y a pas grand chose qui marche.
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