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Critique de mccb78


Dans le consentement, pas de prénom. Tous les personnages ne sont nommés que par la 1ère lettre de leurs prénoms . Mais très vite, nous comprenons que V. est l'autrice et que G. est le fameux écrivain que tout le monde connaît. Celui dont tout le monde sait qu'il aime les relations avec les mineur-e-s . Et pourtant, personne n'agit, Personne ne dit rien. Pire, G. est soutenu, invité dans les émissions , accompagné par ses conquêtes mineures et cela semble normal. G. raconte dans un de ses romans avoir eu recours à des prostitués mineurs en Asie et cela passe crème. Personne ne se révolte.

Je vous voir venir... et les parents de V. dans tout ça. le père l'a abandonné et sa mère, au début de sa relation avec G., va tenter de s'y opposer. Mais quand son adolescente de 14 ans lui répond : " Plutôt mourir " , elle tolèrera cette liaison.

Le consentement, c'est l'histoire d'une gamine de 14 ans sous l'emprise d'un homme de 50 ans .
Le consentement, c'est l'histoire d'une gamine de 14 ans que la société laissera dans les griffes d'un prédateur sexuel de 50 ans.

J'ai beaucoup aimé la plume de l'autrice qui utilise des mots simples mais percutants.
Ce témoignage est dur mais tellement nécessaire. Merci Vanessa Springora .
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