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Critique de 3447
Ma lecture de ce premier tome est assez mitigée. Malheureusement, je crois que je n'ai pas bien réussi à accrocher avec le style d'écriture de l'autrice. Ce qui est dommage puisque j'ai apprécié l'idée, l'univers était plutôt sympa, la relation aurait pu être intéressante… Je suis déçue mais surtout parce que je pensais vraiment aimer et au final ça n'a pas été un coup de coeur.
Comme le titre l'indique, l'histoire est mêlée de mythologie. Toutefois, l'intrigue prend place dans un monde moderne, dans une réalité où la mythologie grecque est effective, où les dieux sont des chefs d'entreprise, où il est possible d'en croiser un, ils sont des célébrités ayant le pouvoir de vous réduire en cendres si vous les contrariez. Ça, c'est la partie que j'ai adorée. L'univers est travaillé et inventif, l'autrice a une manière particulière et intéressante de créer son univers. de plus, j'ai beaucoup aimé le système de « Faveurs » et tout ce qui est gestion du monde : comment les continents se sont modifiés, comment la presse tourne autour des dieux – ce qui n'est pas surprenant quand on connaît l'égocentrisme des dieux grecs. Autre chose que j'ai beaucoup aimé : l'idée-même de la relation entre Hadès et Perséphone. Une relation qui commence dans une boîte de nuit, autour d'une table, alors que les cartes sont distribuées. L'idée d'un contrat forçant la déesse du Printemps à côtoyer le dieu des enfers m'a paru excellente, surtout qu'on sait tous où ça allait mener, ce livre n'est pas classé « New Romance » pour rien. Ainsi, on a droit à une belle romance, à des sentiments qui apparaissent progressivement, à une confiance qui s'installe, une complicité – je pense à une scène notamment, dans une cuisine, qui m'a bien fait sourire – mais également du respect. D'un autre côté, on a le désir qui, lui, est quasiment immédiat et continuel. Hadès est un dieu particulièrement attrayant… Les scènes plus chaudes sont décrites sans censure – si je puis dire – et ainsi la promesse est tenue. Malheureusement, elle n'est tenue qu'en apparence pour la lectrice que je suis.
Tous les éléments sont là mais il me manque une chose cruciale : l'écriture. Je n'ai pas adhéré à la plume de l'autrice, ce qui ne m'a pas permis d'entrer dans l'histoire. J'ai lu ce livre comme ce que cet objet est : j'ai lu des mots couchés sur du papier. Je n'ai pas ressenti d'émotions, je n'ai pas été excitée ou peinée, je n'ai pas été touchée ni séduite, je n'ai jamais été en colère ni attendrie… Je me suis parfois prise à sourire en découvrant des scènes mais sans plus. Durant toute ma lecture j'ai eu l'impression persistante que les personnages étaient creux. Je lisais les émotions de Perséphone, son passé lorsqu'il était évoqué, mais j'avais l'impression qu'elle n'avait aucune profondeur, qu'elle n'était que des mots écrits… Pas sûre que cette image soit la bonne, mais pour moi un livre doit me transporter, il doit m'emmener ailleurs, me faire rêver, quand je lis j'ai en réalité un film qui se déroule dans mon esprit. Ici, ça n'a pas été le cas. Sans compter que Perséphone m'a agacée, je l'ai trouvée capricieuse, puérile sur les bords, irrespectueuse et arrogante… Pas le genre de personnage que j'apprécie. J'aime quand un personnage a du caractère, mais là je ne comprenais pas sa manière de penser, je trouvais qu'elle ne réfléchissait pas suffisamment, qu'elle agissait sans logique… Bref, je n'ai pas aimé cette version du personnage. Hadès, quant à lui, est le cliché de ce genre de romans, mais un peu soft à mon goût. Et, encore une fois, le manque de profondeur m'a empêché de vraiment l'apprécier à sa juste valeur.
Je pense lire la suite car j'ai l'espoir que le tome deux soit meilleur, je me dis que puisque l'univers me plaît et que j'ai appris à connaître les personnages, les bases sont posées, donc ce sera potentiellement plus poignant. de même, ce tome m'a paru long, le rythme était lent, mais je mets ça sur le compte du temps de mise en place d'un nouvel univers. J'espère vraiment que la suite me touchera davantage parce que le pitch me plaît toujours, à voir.
Comme le titre l'indique, l'histoire est mêlée de mythologie. Toutefois, l'intrigue prend place dans un monde moderne, dans une réalité où la mythologie grecque est effective, où les dieux sont des chefs d'entreprise, où il est possible d'en croiser un, ils sont des célébrités ayant le pouvoir de vous réduire en cendres si vous les contrariez. Ça, c'est la partie que j'ai adorée. L'univers est travaillé et inventif, l'autrice a une manière particulière et intéressante de créer son univers. de plus, j'ai beaucoup aimé le système de « Faveurs » et tout ce qui est gestion du monde : comment les continents se sont modifiés, comment la presse tourne autour des dieux – ce qui n'est pas surprenant quand on connaît l'égocentrisme des dieux grecs. Autre chose que j'ai beaucoup aimé : l'idée-même de la relation entre Hadès et Perséphone. Une relation qui commence dans une boîte de nuit, autour d'une table, alors que les cartes sont distribuées. L'idée d'un contrat forçant la déesse du Printemps à côtoyer le dieu des enfers m'a paru excellente, surtout qu'on sait tous où ça allait mener, ce livre n'est pas classé « New Romance » pour rien. Ainsi, on a droit à une belle romance, à des sentiments qui apparaissent progressivement, à une confiance qui s'installe, une complicité – je pense à une scène notamment, dans une cuisine, qui m'a bien fait sourire – mais également du respect. D'un autre côté, on a le désir qui, lui, est quasiment immédiat et continuel. Hadès est un dieu particulièrement attrayant… Les scènes plus chaudes sont décrites sans censure – si je puis dire – et ainsi la promesse est tenue. Malheureusement, elle n'est tenue qu'en apparence pour la lectrice que je suis.
Tous les éléments sont là mais il me manque une chose cruciale : l'écriture. Je n'ai pas adhéré à la plume de l'autrice, ce qui ne m'a pas permis d'entrer dans l'histoire. J'ai lu ce livre comme ce que cet objet est : j'ai lu des mots couchés sur du papier. Je n'ai pas ressenti d'émotions, je n'ai pas été excitée ou peinée, je n'ai pas été touchée ni séduite, je n'ai jamais été en colère ni attendrie… Je me suis parfois prise à sourire en découvrant des scènes mais sans plus. Durant toute ma lecture j'ai eu l'impression persistante que les personnages étaient creux. Je lisais les émotions de Perséphone, son passé lorsqu'il était évoqué, mais j'avais l'impression qu'elle n'avait aucune profondeur, qu'elle n'était que des mots écrits… Pas sûre que cette image soit la bonne, mais pour moi un livre doit me transporter, il doit m'emmener ailleurs, me faire rêver, quand je lis j'ai en réalité un film qui se déroule dans mon esprit. Ici, ça n'a pas été le cas. Sans compter que Perséphone m'a agacée, je l'ai trouvée capricieuse, puérile sur les bords, irrespectueuse et arrogante… Pas le genre de personnage que j'apprécie. J'aime quand un personnage a du caractère, mais là je ne comprenais pas sa manière de penser, je trouvais qu'elle ne réfléchissait pas suffisamment, qu'elle agissait sans logique… Bref, je n'ai pas aimé cette version du personnage. Hadès, quant à lui, est le cliché de ce genre de romans, mais un peu soft à mon goût. Et, encore une fois, le manque de profondeur m'a empêché de vraiment l'apprécier à sa juste valeur.
Je pense lire la suite car j'ai l'espoir que le tome deux soit meilleur, je me dis que puisque l'univers me plaît et que j'ai appris à connaître les personnages, les bases sont posées, donc ce sera potentiellement plus poignant. de même, ce tome m'a paru long, le rythme était lent, mais je mets ça sur le compte du temps de mise en place d'un nouvel univers. J'espère vraiment que la suite me touchera davantage parce que le pitch me plaît toujours, à voir.
