>
Critique de ecceom
Tous en Seine !
A l'heure où certains s'approprient l'histoire de France en la mariant de force au catholicisme tandis que d'autres s'abritent derrière la notion de peuple tout aussi incertaine et démagogique que leur programme, ce deuxième volume de Saint-Barthélemy poursuit dans l'excellente veine du premier.
Le tocsin a sonné ce 24 août 1572, signal du déchaînement meurtrier de fanatiques, d'opportunistes et de "braves gens", tous prêts à passer au fil de l'épée ceux qui portent l'habit noir de la Réforme. La Seine charrie les cadavres, les ruelles boueuses boivent le sang.
Boisserie et Stalner au scénario, Stalner au dessin et Florence Fantini pour la mise en couleurs réussissent largement leur suite, explorant sur les traces d'Elie de Sauveterre,les événements de ce jour funeste où le faible Charles IX, ballotté entre les fanatiques conduits par le duc de Guise, le duc d'Anjou frère du roi et les calculs hasardeux de Catherine de Médicis, laisse faire.
Si le récit est solide, le dessin n'est pas en reste, même si pour ce qui concerne le découpage, j'ai trouvé dommage que certaines cases en fin de pages arrêtent l'oeil dans sa lecture et l'empêchent de s'échapper.
Mais c'est du détail et ça ne change rien à la qualité globale de l'ouvrage.
A l'heure où certains s'approprient l'histoire de France en la mariant de force au catholicisme tandis que d'autres s'abritent derrière la notion de peuple tout aussi incertaine et démagogique que leur programme, ce deuxième volume de Saint-Barthélemy poursuit dans l'excellente veine du premier.
Le tocsin a sonné ce 24 août 1572, signal du déchaînement meurtrier de fanatiques, d'opportunistes et de "braves gens", tous prêts à passer au fil de l'épée ceux qui portent l'habit noir de la Réforme. La Seine charrie les cadavres, les ruelles boueuses boivent le sang.
Boisserie et Stalner au scénario, Stalner au dessin et Florence Fantini pour la mise en couleurs réussissent largement leur suite, explorant sur les traces d'Elie de Sauveterre,les événements de ce jour funeste où le faible Charles IX, ballotté entre les fanatiques conduits par le duc de Guise, le duc d'Anjou frère du roi et les calculs hasardeux de Catherine de Médicis, laisse faire.
Si le récit est solide, le dessin n'est pas en reste, même si pour ce qui concerne le découpage, j'ai trouvé dommage que certaines cases en fin de pages arrêtent l'oeil dans sa lecture et l'empêchent de s'échapper.
Mais c'est du détail et ça ne change rien à la qualité globale de l'ouvrage.
