La solitude profonde d'une vie, celle de Regina, dont le mari est décédé , les enfants partis, « La visite »,
Le rendez-vous raté de deux solitaires, « Le Mur de flammes »,
«
D'étranges jardins », témoin muet de la solitude de la voisine,
La solitude d'une décision qui disparaît dans une tempête de neige, « Toute la nuit »,
Les rapports humains paradoxalement si compliqués mais aussi si simples, mais qui n'empêchent la solitude, « Comme un enfant, comme un ange »,....
Onze nouvelles où la solitude de l'être transpire à travers les petits détails banals du quotidien et l'insoutenable légèreté des rapports humains. Une prose simple sans fioritures, qui décèle pourtant tout une gamme de sensations, celles de la survie , dans une existence profondément solitaire. Triste,mais une réalité exprimée avec lucidité, sans pathos.
Mon deuxième Stamm, décidément un auteur dont la plume me plait et me touche beaucoup.