J'ai adoré Aleksandar, le héros de ce roman, que je suppose en partie autobiographique. Aleksandar, serbe par son père, bosniaque par sa mère, grandit à Visegrad, quand éclate la guerre. Ce roman, c'est son regard d'enfant sur les événements qui touchent ses proches, tous si hauts en couleurs, regard débordant de tendresse. Ce n'est pas un roman triste, non : c'est drôle, sensible, nostalgique, on rit, on pleure aussi, c'est spontané comme un regard d'enfant puis de jeune homme, c'est vivant, ça sonne si juste.
Pas de haine. Non. Juste un regard... Mais la violence comme arrière plan, qui brise hommes et rivière. Et tout ce que l'on devine...
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