AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Nadael


Gottfrid a l'habitude de rendre visite à son grand-père à l'hôpital, seul. Son père, lui, n'y va presque plus. Il faut dire que le vieillard est colérique, voire odieux, avec toutes les personnes qui l'approchent. le garçon, ça le fait rire, les gros de mots de son papy. Et surtout il a bien compris que ça devait pas être facile d'être ainsi claquemuré dans une chambre. Il compatit tellement qu'une idée germe dans son esprit : le sortir de là à tout prix, partir en cavale avec lui… une dernière fois retourner dans sa maison sur la falaise de l'archipel où il a vécu avec sa grand-mère, avant qu'elle disparaisse. Alors il organise tout : il invente un week-end de stage de foot, persuade Ronny un boulanger-mécanicien de jouer le cousin-chauffeur-entraineursportif- histoire de duper parents et infirmières, pense à prendre les médicaments blancs et les rouges pour son coeur (trop gros), son col du fémur (cassé) et ses énervements.
Ensemble, petit-fils et grand-père passent deux jours en haut de la falaise, à regarder le paysage si beau, à se souvenir de grand-mère – ses mots son visage sa douceur et ses confitures d'airelles -. Ensemble, ils se rappellent, apprennent, écoutent, comprennent.
Une fugue émouvante, la complicité d'un enfant et son grand-père, une réflexion sur la vieillesse, la fin de vie, la nostalgie, le mensonge salvateur. Une cavale bienveillante drôle et tendre à la portée universelle, illustrée avec délicatesse par Kitty Crowther et ses crayonnés généreux.
Lien : https://lesmotsdelafin.wordp..
Commenter  J’apprécie          110



Ont apprécié cette critique (7)voir plus




{* *}