Traduit de l'islandais par
Eric Boury
Pour la petite histoire, c'est le même traducteur que pour "La lectrice disparue". Deux livres islandais à la suite, ce n'est pas banal. Sur la quatrième de couverture, le traducteur est présenté comme « un des grands passeurs de la littérature islandaise. »
Un homme est assis au premier rang d'une église de campagne.
Cet homme ne sait plus qui il est, ni ce qu'il fait ici.
« J'ai 'impression d'avoir oublié tout ce qui se rapporte à ma personne, j'ignore quelle profession j'exerce, je ne sais rien de mes aptitudes, je ne sais pas s'il y a quelqu'un qui m'aime, je ne sais pas si j'ai des enfants - comment oublier tout cela ? » P 54
Il est devenu une coquille vide.
Dès les premiers mots, dès les premières phrases, dès les premières pages, j'ai su que j'aurais du mal avec la lecture de ce livre ( j'ai mis quatre jours pour le lire ! ) et, surtout que je serais incapable d'en dire quelque chose d'intelligent.
J'ai plongé dans ma lecture, je m'y suis abreuvée.
Le texte est dense, le récit foisonnant, les descriptions étonnantes et poétiques, les personnages surprenants, rudes atypiques, attachants, les histoires multiples et passionnantes, le tout parsemé de citations de
Soren Kierkegaard ( qui veut dire cimetière en danois ! ).
Une lecture qui marque durablement.
Immergez-vous dans les fjords de l'Ouest, respirez la brume, sentez les odeurs des bruyères, vous ne regretterez pascle voyage en Islande.