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Critique de Roggy


Roggy
24 novembre 2020
John Steinbeck est aussi multiple que sa littérature. Néanmoins, il existe un dénominateur commun dans l'écriture ensorcelante de l'auteur américain : le récit s'enracine toujours dans l'oralité des contes et des légendes que les anciens transmettent au fil du temps aux nouvelles générations pour qu'elles n'oublient jamais d'où elles viennent. Ici il s'inspire d'un conte mexicain traditionnel.

Cette petite parabole se lit d'une traite, tant l'écriture est riche et limpide. Les thèmes chers à l'auteur et communs à de nombreux de ces romans sont encore omniprésents.
Steinbeck dépeint la misère pour faire prendre conscience des existences malheureuses, mais surtout il dénonce les conditions de vie des pêcheurs de perles, exploités et asservis par les marchands de pierres précieuses.
Il dénonce s'insurge encore et toujours contre le clivage social et la misère pénible et sans espoir qu'il engendre.

Ce qui fait vivre, ce sont les rêves et l'imagination florissante. Mais les rêves des pauvres sont systématiquement piétinés par les plus puissants.

Malgré une vision réaliste mais très pessimiste de la société, toute la finesse de Steinbeck éclaire La perle, dont la musique mélancolique, s'incruste durablement dans la mémoire.


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