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Critique de Titania


Avec les nuits de la Saint Jean, Viveca Sten nous ramène à Sandhamn, la perle de la Baltique, en hiver. J'en grelotte, rien que d'y repenser ! Figurez-vous que dans ce coin d'Europe, il fait moins 15 aux vacances de Toussaint et la lumière du jour ne dure pas très longtemps. Dans ce contexte glaciaire, la noirceur dépressive du polar suédois prend toute sa dimension.
En jouant dans la forêt, les enfants de Nora font une macabre découverte dans un sac poubelle, qui emmène l'enquête de Thomas et Margit sur les traces d'un inquiétant dépeceur, dans une île peu peuplée mais assez criminogène pour qui a lu les deux premiers romans.
En parallèle, nous avons l'histoire assez insoutenable, d'un enfant martyr du début du 20 siècle, victime d'un père convaincu que la justice divine doit s'appliquer en châtiment impitoyable sur sa progéniture. Avec le portrait de cet espèce de capitaine Achab de la Baltique et sa petite victime, on découvre aussi la dureté de la vie quotidienne dans ces îles il y a tout juste deux générations. On est très loin de la carte postale balnéaire des précédents épisodes.
On se doute depuis le début qu'il y a un lien avec le précédent cadavre, puisque notre auteure entrelace toujours plusieurs pistes pour les faire se rejoindre.
L'arrivée dans le groupe d'enquêteurs d'un profiler nous indique qu'elle explore autre chose que dans le précédent roman . En effet, il ne s'agit pas de fouiller dans les arrière cours peu reluisantes de la bourgeoisie de Stockholm, mais plutôt d'explorer une espèce de vendetta insulaire suédoise avec la haine en héritage.
Je ne vous en dis pas plus...une jeune fille disparue, un bout de cadavre, un enfant maltraité et un jeune homme séduisant et violent qui tabasse ses copines, ce roman maintient en haleine. On s'intéresse également aux déboires sentimentaux de nos héros qui constituent le fil rouge de la série.
Je crois que je vais me jeter sur le dernier opus, c'est finalement assez addictif .

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