>
Critique de iris29
C'est parce qu'elle se trouvait coincée à Are, dans les montagnes du Jamtlan, à cause des restrictions de déplacement liées au Coronavirus, que Viveca Sten a eu l'idée d'y placer cette nouvelle série dont voici le tome deux.
A la différence de sa première série qui mettait en scéne, deux amis , l'un devenu policier l'autre , devenue avocate d'affaires, ici on a deux personnages de flics, Daniel qui vient juste de découvrir les joies (et les nuits !) de la paternité avec sa jeune compagne, et Hanna, un peu en dessous de lui au niveau grade , qui est venue ici pour soigner une rupture amoureuse et qui squatte le luxueux chalet de vacances de sa soeur. On a donc, ce que j'appelle "une ambiance de commissariat" avec ses avancées, ses nuits écourtées, son manque de personnel lié à des économies budgétaires, et sa fatigue (immense)...
Et puis, on a le froid !
Comme un personnage de l'histoire car il peut tuer en dix minutes, aussi c'est une ambiance d'urgence qui émane de ce roman .
On est en Suéde dans une petite station de ski, en pleines vacances des "Stockolmois" qui envahissent cafés, restaurants quand un homme est découvert ligoté au bord d'une route où jamais personne n'aurait dû le découvrir.
Ancien champion de ski , il était devenu plombier, tout le monde l'adorait. Un meurtre incompréhensible...
Non loin de là, vit Rebecka, membre d'une secte chrétienne, qui a disparu...
Rassemblant toutes les piéces du puzzle, entiérement tournés vers les victimes et leurs proches, au détriment de leurs vies privées, les policiers d'Are, abattent un travail phénoménal...
Une enquête passionnante , et très classique dans le déroulé (avant/après), passant habilement d'une ambiance à l'autre, c'est avec effroi que j'ai découvert les pratiques d'un autre âge d'une secte qui ne dit pas son nom et qui heureusement n'existe pas ! On sent Viveca Sten de tout coeur avec les femmes. Dénonçant les préjugés homophobes, les préjugés sexistes, et les injustices et les violences que subissent les femmes , de la plus petite aux plus graves, ce roman est investi d'une mission : ouvrir les yeux, dénoncer, stopper le phénomène, alerter. En ce sens, c'est un roman qui m'a vraiment touchée, interpellée, et parfois révoltée...
Un tome qui peut se lire indépendamment du premier : efficace et percutant , ou quand la littérature policière se veut défenseuse de la cause des femmes ...
A la différence de sa première série qui mettait en scéne, deux amis , l'un devenu policier l'autre , devenue avocate d'affaires, ici on a deux personnages de flics, Daniel qui vient juste de découvrir les joies (et les nuits !) de la paternité avec sa jeune compagne, et Hanna, un peu en dessous de lui au niveau grade , qui est venue ici pour soigner une rupture amoureuse et qui squatte le luxueux chalet de vacances de sa soeur. On a donc, ce que j'appelle "une ambiance de commissariat" avec ses avancées, ses nuits écourtées, son manque de personnel lié à des économies budgétaires, et sa fatigue (immense)...
Et puis, on a le froid !
Comme un personnage de l'histoire car il peut tuer en dix minutes, aussi c'est une ambiance d'urgence qui émane de ce roman .
On est en Suéde dans une petite station de ski, en pleines vacances des "Stockolmois" qui envahissent cafés, restaurants quand un homme est découvert ligoté au bord d'une route où jamais personne n'aurait dû le découvrir.
Ancien champion de ski , il était devenu plombier, tout le monde l'adorait. Un meurtre incompréhensible...
Non loin de là, vit Rebecka, membre d'une secte chrétienne, qui a disparu...
Rassemblant toutes les piéces du puzzle, entiérement tournés vers les victimes et leurs proches, au détriment de leurs vies privées, les policiers d'Are, abattent un travail phénoménal...
Une enquête passionnante , et très classique dans le déroulé (avant/après), passant habilement d'une ambiance à l'autre, c'est avec effroi que j'ai découvert les pratiques d'un autre âge d'une secte qui ne dit pas son nom et qui heureusement n'existe pas ! On sent Viveca Sten de tout coeur avec les femmes. Dénonçant les préjugés homophobes, les préjugés sexistes, et les injustices et les violences que subissent les femmes , de la plus petite aux plus graves, ce roman est investi d'une mission : ouvrir les yeux, dénoncer, stopper le phénomène, alerter. En ce sens, c'est un roman qui m'a vraiment touchée, interpellée, et parfois révoltée...
Un tome qui peut se lire indépendamment du premier : efficace et percutant , ou quand la littérature policière se veut défenseuse de la cause des femmes ...
