" Un polar dense et captivant, peut-être le meilleur de la série" Skanska Dagbladet
Andreis Kova est un homme puissant. Enfant réfugié de la guerre de Bosnie, il est devenu baron de la drogue à Stockholm. À défaut de pouvoir le faire tomber pour trafics de stupéfiants, la justice tente de le coincer pour fraude fiscale. Mais Kova peut s'offrir les meilleurs avocats : il sait qu'il s'en sortira, une fois de plus.
Une femme fait pourtant le pari contraire : la procureure Nora Linde. Pour l'atteindre, elle compte sur la jeune épouse du trafiquant, Mina, en fuite après avoir été battue par son mari. C'est un témoin clé qui pourrait faire basculer le procès.
Placée sous protection avec son bébé dans une villa de l'archipel, Mina devient l'enjeu d'une guerre sans merci. Andreis Kova ne reculera devant rien pour les récupérer, elle et son fils. L'inspecteur Thomas Andreasson saura-t-il protéger Nora Linde de sa brutalité sans bornes ?
Un thriller saisissant sur le mal et les blessures d'enfance par Viveca Sten, une des stars du genre.
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Il y a quelque chose de provoquant dans la répartition des sexes et des âges au sein de Fjall-stad, mais c'est le cas dans beaucoup d'entreprises suédoises. Les femmes font le boulot tandis que les hommes occupent les postes de direction et prennent les décisions.
Annoncer un décès deux jours après Noël, c'était dur. Désormais, cette fête serait pour la fille [ 13 ans ] à jamais associée à la mort de sa mère.
Tu sais bien comment nous fonctionnons, nous les hommes, dit Thomas en essayant de plaisanter. Nous ne sommes capables de nous concentrer que sur une chose à la fois.
Il lui fallut quelques secondes avant de se reconnaitre. Elle avait de grands cernes sombres autour des yeux, le teint gris. de profondes rides entre le nez et la bouche.
J'ai l'air d'une vieille femme, pensa- t' elle. Où est passé le temps ?
Comme la vie des gens basculaient vite. Un jour marin sur les mers du vaste monde, le lendemain malade et mourant.
Nora poussa le joli portail à deux battants qui conduisait à la villa Brand. Elle gravit les quelques marches du perron et frappa.
À Sandhamm, on ne connaissait pas les sonnettes. Soit la porte était ouverte et il fallait alors prendre la précaution de s’annoncer en criant : «Il y a quelqu’un ?» avant d’entrer, soit on frappait bien fort à la porte. Les deux façons étaient admises, pourvu qu’on signale clairement son arrivée.
Signe vint ouvrir vêtue de son éternel tablier, que Nora l’avait toujours vue porter. Parfois elle se demandait si elle n’en avait pas toute une panoplie, tous identiques, qu’elle jetait à mesure qu’ils s’usaient.
Il aurait aimé pouvoir appeler des renforts , mais hélas tout le monde était en vacances .Moralité : évitez de tomber malade ou de vous faire assassiner en Juillet , songea-t-il amèrement . C était la triste vérité.
- Pas de problèmes d'argent chez ces gens-là", lâcha à mi-voix Margit.
C'est peut-être justement là le problème, pensa Thomas, si un gamin de seize ans a les moyens de s'acheter régulièrement de la cocaïne.

Le petit-déjeuner terminé, Nora avait sorti le sac de plage, les maillots et les draps de bain. Simon des pelles et des seaux en plastique multicolores. Ils avaient pris les vélos, longé les tennis, puis traversé la forêt jusqu’à Trouville.
Adam s’était plaint qu’ils ne roulaient pas assez vite, mais Simon pédalait de toutes les forces de ses petites jambes. Nora n’avait pas le cœur de lui demander d’accélérer.
Au bout de deux Kilomètres, la route obliquait vers la droite. Deux cents mètres plus loin, on était sur la plage.
Les touristes de Stockholm n’étaient pas encore arrivés. Quand ils débarquaient du direct de onze heures, il y avait foule. Mais comme il était à peine plus de dix heures, ils purent choisir leur emplacement.
Nora ne contestait absolument pas aux touristes leur droit de profiter de l’archipel, mais elle ne pouvait s’empêcher de songer combien c’était agréable, quand elle était petite et que les visiteurs arrivaient encore au compte-goutte, comparé aux flots qui se déversaient aujourd’hui.
En voyant les foules qui débarquaient des ferries en juillet, on se demandait si l’île n’allait pas sombrer sous le poids.
Aucun d'entre eux n'avait imaginé le peu de temps qu'il lui restait à vivre. Auraient-ils fait d'autres choix, s'ils avaient su ce qui les attendait ? Auraient-ils su apprécier autrement la vie en devinant à quelle vitesse elle allait leur échapper ?