Une oiselle à l'abri du grand monde, un cavaleur sur le retour et des fleurs comme ambassadrices. Ce qui n'était qu'une amusette pour Philippe Astézan, bouleverse rapidement le morne quotidien de la jeune Ernestine. On admire, on s'échauffe, on espère, on aime puis on doute puis on aime...
Addition romancée à son essai
de l'amour, Ernestine, nouvelle des origines, tente d'objectiver le concept de cristallisation cher à
Stendhal.
Notre regard contemporain en fait une lecture saumâtre. Orgueilleuse, Ernestine lâchera la proie pour l'ombre, préférant une union arrangée aux désillusions de la passion et son séduisant décati, sacrifié sur l'autel de la bienséance et de la conformité réunies, restera inconsolé.
Délicieusement suranné.
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http://lavieerrante.over-blo.. Commenter  J’apprécie         40