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Critique de Laureneb


Stendhal dépeint à nouveau l'évolution des sentiments amoureux avec une grande finesse dans cette courte nouvelle, dont le principal défaut est sa fin si abrupte que le récit semble inachevé - je n'ai pas trouvé l'information, en tout cas ce récit est publié de façon posthume au XXème siècle.
Car finalement, on ne sait pas ce qu'il advient de Féder et de Valentine, même si plusieurs indices suggèrent que leur passion adultère est condamnée, par la dévotion de Valentine ou la jalousie du mari.
Il ne faut pas oublier d'autres histoires d'amour, toutes tragiques, dans ce texte : celle de Féder pour sa première femme qui lui fait commettre des folies, celle de Rosalinde qui sacrifie tout à Féder qui ne la voit que comme un moyen pour s'élever socialement et profite de l'amour qu'elle lui porte pour obtenir une possession sociale.
Car il y aussi une étude de l'hypocrisie, des manières à adopter pour se faire accepter de la bonne société. Féder revêt un masque et joue un rôle, au sens propre. En ce sens, le personnage de de Boissiaux, le mari, en plus d'être l'inverse de la délicatesse sensible de l'artiste Féder pour Valentine, est l'exemple d'un parvenu nouveau riche ridicule qui veut acheter une distinction et une élégance par sa fortune - d'où le titre. Il y a donc beaucoup d'humour et d'ironie spirituelle dans ce texte.
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