Ce roman est très ancien et je le découvre tardivement. C'est une sorte de "space opera" à rebours. Alors que, d'ordinaire, cette SF est plutôt optimiste, ce livre est empreint du plus noir pessimisme. L'espèce humaine est présentée sous les traits les plus défavorables et semble mériter la triste destinée qu'imagine l'auteur.
A la fin du XXème siècle, une catastrophe frappe sans préavis toute l'humanité: des microbes géants prolifèrent dans l'eau, rendant la vie rapidement impossible. A la hâte, des fusées sont construites pour évacuer quelques humains hors de la Terre. Une sinistre odyssée commence pour les exilés: d'abord une escale sur Mars, puis de brefs séjours sur d'autres planètes du système solaire, toutes présentant de grands dangers ou étant inhabitables. Ils atterrissent finalement sur Orchide, où ils rencontrent des êtres d'apparence humaine: les Sconges, Ceux-ci leur semblent très froids et en même temps très bienveillants: ils proposent aux survivants de s'installer sur leur planète, qui est située très loin dans l'espace. Les Terriens acceptent.et découvrent un monde idéal. Pourtant leur destinée sera tragique. Sur cette nouvelle planète, les hommes ne peuvent absolument pas trouver le sommeil et tous en meurent. C'est ainsi que les Sconges atteignent le but qu'ils s'étaient fixé dès le début: anéantir l'humanité !
Au final, j'ai trouvé désespérante l'ambiance qui règne dans ce roman; les conceptions de Sternberg sont celles d'un misanthrope. C'est un livre rendu assez intéressant par l'imagination de l'auteur, mais très peu agréable à lire.
Commenter  J’apprécie         50