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Critique de syannelle


Annie O'Sullivan, employée d'agence immobilière de trente deux ans se fait enlever alors qu'elle fait visiter une propriété isolée un dimanche après-midi. Personne ne la voit se faire enlever, personne n'aperçoit son agresseur. Après avoir été droguée et jetée à l'arrière d'un van, elle se retrouve enfermée dans une cabane au milieu de nulle part. Elle n'a aucun contact avec l'extérieur. Est-elle loin ou non de chez elle, peu importe car le résultat est le même: elle est séquestrée par un fou qui, non content de la terroriser, la viole et la frappe sans arrêt, sans aucune raison. Annie finit par tomber enceinte. Cela fait plusieurs mois qu'elle est enfermée dans cette cabane. le fou ne la tabasse plus pendant sa grossesse, il l'autorise même à sortir. Elle finit par accoucher, seule, sans aide aucune, d'une petite fille dont elle tait le nom. La suite des évènements ne sera pas simple
.
J'ai oublié de dire que la narratrice fait un flashback sur son histoire. Au moment où elle parle, elle s'est échappée de sa cage. Elle est physiquement libre, mais le poids du passé la hante et l'empêche de vivre normalement. Elle raconte son histoire à un psychiatre qui doit l'aider à exorciser son traumatisme.


Je signale qu'à partir de maintenant je révèle des éléments de l'intrigue et que vous devriez vous arrêter là si vous n'avez pas lu le livre!!


Une fois la petite née, le fou va de mal en pis et finit par sérieusement péter un câble. Il ne supporte pas les pleurs de la petite, refuse qu'Annie lui vienne en aide lorsqu'elle tombe gravement malade. Maladie ou meurtre, on ne sait pas trop. Un matin, Annie retrouve le fou avec le bébé dans les bras, sans vie. Cela lui donne la force de supprimer le malade et de s'enfuir pour retrouver la société qu'elle a quitté plus d'un an avant.

Je n'ai pas encore finis, et il me reste encore une centaine de pages à lire. Pour l'instant, j'aime beaucoup
l'idée d'une "transmission du mal", comme s'il s'agissait d'une maladie contagieuse. Annie supprime le fou qui lui même avait supprimé d'autres personnes avant. C'est un cercle vicieux.

J'aime aussi le fait que l'on se prenne presque à comprendre le fou, à comprendre comment ce sadique est devenu ce qu'il est maintenant, à force des mauvais traitements infligés, on l'apprend dans l'histoire, par sa mère adoptive, elle-même bien tarée. Déroutant. Comment est-ce possible d'aimer un monstre? On voit Annie non pas l'aimer, mais s'attacher à lui, et je trouve que l'auteur rend bien ce qui se rattache peut-être au Syndrome de Stockholm. (cf: le syndrome de Stockholm désigne la propension des otages partageant longtemps la vie de leurs geôliers à développer une empathie, voire une sympathie, ou une contagion émotionnelle avec ces derniers.)


Je ne sais pas pourquoi mais cela m'a fait penser au livre de Jonathan Littell Les Bienveillantes (cf: Les Bienveillantes est un roman de l'écrivain franco-américain Jonathan Littell, paru en août 2006. Il s'agit des mémoires d'un personnage fictif, Maximilien Aue, qui a participé aux massacres de masse nazis comme officier SS.) le sujet n'est bien sûr pas du tout le même, mais il y a une comparaison possible car dans ce roman on découvre un monstre qui dévoile des failles, des faiblesses, des facettes "humaines" qui rendent la lecture extrêmement gênante et complexe pour le lecteur, puisque l'on se prend à le voir humain. Les monstres, malgré toute leur perversité, gardent une part d'humanité qui peut hélas être touchante.
J'aime aussi le suspens, comment aurait-on réagi à la place d'Annie?


Allé, dodo, demain je le finis et en dis un peu plus. Et aussi les choses que je n'ai pas apprécié. (aucune pour le moment...


Oulalala... QUELLE DECEPTION!!!! Alors autant la première partie est vraiment bonne, comme je le montrais plus haut, autant la chute est décevante!! J'ai trouvé l'explication finale TRES TIREE PAR LES CHEVEUX, voire complètement surréaliste! Je n'arrive pas à adhérer à la proposition de l'auteure, selon laquelle la mère de la victime est à l'origine du rapt, qu'elle aurait fait ça par vengeance contre sa fille, pour de l'argent etc etc... Je me suis dit tout au long des 50 dernières pages, "allé, arrête, tu débloques, ça ne prends pas!!", bref, j'ai eu du mal à le terminer!


POUR RESUMER: plein de très bonnes choses pour la première moitié du roman mais l'explication finale est complètement nulle pour moi, je ne mords pas à l'hameçon! En gros, je suis déçue par un roman qui est pourtant assez encensé, voilà...
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