J'aime l'univers plein de charmes et de fantaisie de
Paul Stewart et de
Chris Riddell. Leurs récits sont toujours remplis de trouvailles drôles et touchantes. Dans
Fergus Bonheur, ils reprennent le thème de l'orphelin, pauvre mais digne. La mère de
Fergus a du mal à joindre les deux bouts avec son métier de pâtissière, aussi accepte-t-elle un second emploi afin que son fils mène une vie descente. Comme une bonne surprise n'arrive jamais seule, elle parvient à scolariser
Fergus dans le seul établissement gratuit de la ville.
Bien sûr, le lecteur s'aperçoit très vite qu'il y a quelque chose de louche dans ce navire-école, dont les professeurs ressemblent plus à des pirates qu'à des membres du corps enseignant. Leur critère pour recruter des élèves ne semblent pas non plus très philanthropiques.
Heureusement, le destin veille, sous une forme inattendue. Il faut dire que
Fergus n'est pas aussi naïf que certains personnages de littérature jeunesse – j'ai du mal à supporter les personnages bêtas à qui il faut tout expliquer, et
Fergus a dix ans, pas six. Les aventures sont remplies de péripéties, de fantaisie, comme si Oliver Twist avait rencontré Robinson Crusoé. Bien sûr, le dénouement est très moral – quoique, je suis sûr que certains auteurs auraient choisi une fin bien plus sirupeuse – mais l'épilogue promet d'autres aventures à la famille Bonheur.
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http://deslivresetsharon.wor.. Commenter  J’apprécie         20