Incapable de changer de braquet pour répondre à une crise totale, la classe politique ne veut pas admettre que la crise de l'emploi ne fait que débuter.
Aujourd'hui, l'emploi (…) ne produit que standardisation, répétition machinale et stupide, démotivation, et ne se fait désirer que sous la menace permanente d'un chômage toujours plus brutal et angoissant.
Du fait des économies d'échelle, cela fait baisser le coût des robots : le « ticket d'entrée » pour la robotisation va être de moins en moins élevé. Et à partir d'un certain seuil, l'automatisation va devenir une déferlante.
affirmer que l'emploi est condamné à dépérir, ce n'est pas vraiment la meilleure façon d'être populaire. Il y a aujourd'hui une obsession de l'emploi – qui est en réalité la dénégation d'un processus tout à fait opposé, et le choc politique qui se prépare dans cette contradiction entre le discours et la réalité promet d'être terrible.