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Critique de Aela


Aela
16 septembre 2016
Joseph Stiglitz est économiste, Prix Nobel d'économie et il a longtemps travaillé à la Banque mondiale.
Dans ce livre, il dresse un constat impitoyable: si l'Europe ne se relève pas de la crise, c'est la faute de la monnaie Euro.
En 2015, l'Union européenne était la deuxième économie du monde, avec une population estimée à 507 millions d'habitants et un PIB de 16 200 milliards de dollars. Au sein de l'UE, 19 pays partagent une monnaie unique; l'euro, entré en circulation en 2002. En 2008 la région a été précipitée dans la récession.
Aujourd'hui la reprise est bien engagée aux USA. Force est de constater d'après l'auteur, que l'Europe reste enlisée.
Responsable: l'euro qui conduit à une aggravation de l'inégalité. Avec lui les pays faibles deviennent encore plus faibles.
L'auteur insiste sur le fait que selon lui l'euro n'a atteint aucun de ses grands objectifs: ni la prospérité, ni l'intégration économique.
L'accent a trop été mis sur les contraintes de déficits à respecter, au détriment de l'investissement et du développement économique.
Même en Allemagne des effets pervers apparaissent: précarité, diminution des bénéfices de sécurité sociale. Les conditions imposées lors de l'octroi de prêts aux pays en difficulté s'efforcent d'aligner les pratiques économiques du pays sur ce que les ministres des Finances des Etats de la zone euro (dominés par l'Allemagne) pensent que le pays devrait faire.
L'auteur dresse une liste de mesures pour enrayer la tendance: mutualisation des dettes, réduction des dettes pour les pays en difficulté.. des idées mais pas toujours réalisables.
En tout cas, ce constat bien impitoyable fait bien réfléchir...
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