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Critique de Fab72


Ici ce ne sont pas des petits hommes verts qui débarquent sur Terre dans leurs soucoupes volantes mais des petites femmes vertes (PFV). Elles n'ont aucune intention belliqueuse envers les terriens. Les PFV ont déclaré la guerre à une autre planète et, comme elles n'ont pas la moindre idée de ce que peut bien être une guerre, elles sont venues recruter des spécialistes sur la Terre, bien connue pour sa compétence millénaire dans ce domaine. Entourées d'un étrange halo vert, elles sont l'incarnation des fantasmes les plus intimes des êtres humains qu'elles croisent (grandes, petites, blondes, brunes, en mini-jupes ou tenues moulantes…). Un général du Pentagone, d'anciens soldats, un truand et un ancien correspondant de guerre devenu écrivain de SF sont les premières « victimes » de ces extraterrestres très sexy. le mode de recrutement réserve bien des surprises pour le plus grand plaisir des recrutés comme des recruteuses…

Christopher Stork, alias Stephan Jouravieff et José-andré Lacour, deux auteurs belges, nous livrent là un livre typiquement de leur cru : une histoire loufoque, sans suspense, grivoise et un peu vulgaire. Les termes de « salope », « gouine »… auraient pu être évités. Les dialogues sont souvent grotesques. L'imagination sans limite des auteurs fait parfois sombrer le récit dans le ridicule. Par exemple, les ennemis des PFV ressembleraient à des chevaux à trois pattes dotés d'une grosse tête cylindrique et d'un tout petit corps avec des yeux tout autour (??). Les quiproquos engendrés par la matérialisation des fantasmes (les doubles des stars) et le trafic de diamants (conséquence d'un des nombreux talents de nos PFV) sont abandonnés en cours de route. D'ailleurs, ces passages s'avèrent superflus. Vers la fin du roman les auteurs abordent dans un élan de générosité brouillonne : la diminution de la couche d'ozone (effet pervers des PFV), la reproduction entre terriens et PFV, l'infidélité (avec le temps même les fantasmes peuvent lasser) etc. Il n'y a pas grand-chose à sauver excepté ce brin de folie, de naïveté et d'humour (inégal) propre aux Stork.
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