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Critique de Khalya


L'auteur a écrit un livre bien documenté, où, au-delà de la fiction, on en apprend beaucoup sur la vie des novices dans un couvent du XVème siècle et sur la manière dont la peinture est faite à cette époque. Beaucoup de termes techniques, que ce soit des termes de couvent ou des termes de peinture, sont assortis d'un petit astérisque et on peut en découvrir une définition détaillée dans le glossaire à la fin du roman. Petit bémol sur le fait de devoir faire des allers-retours entre ce glossaire et le texte, j'aurais préféré que les explications soit en note de bas de page, ça aurait été plus simple pour le lecteur (et rien n'empêchait de faire aussi le glossaire pour tout réunir).

Giulia est la fille illégitime d'un comte, qui, s'il a toujours donné un toit à sa fille, malgré la mort de sa maîtresse 10 ans plus tôt, n'a jamais pris la peine de la reconnaître. A sa mort, il laisse un testament dans lequel il lègue une somme d'argent à la jeune fille, somme d'argent qui doit, stipule-t-il servir de dot pour qu'elle se marie.
Mais la femme du comte, exécuteur testamentaire de son défunt mari, voit là sa revanche pour l'humiliation d'avoir eu la bâtarde de son mari employée sous son toit.
Puisque le désir de son mari était que Giulia soit mariée, et qu'elle se doute que c'est là également le désir de la jeune fille, elle va la marier, oui, mais à Jésus Christ, et l'expédier finir ses jours dans un couvent auquel elle versera sa dot pour son entrée en religion.
Le monde de Giulia s'effondre, elle qui rêve d'un mari, d'enfants et d'un foyer bien à elle, la voilà novice dans un couvent.
Cela dit, quand on voit les règles du couvent, on se dit qu'il y a pire dans le genre. Ici les religieuses n'ont pas à se lever la nuit pour les prières comme dans d'autres cloîtres, les repas sont abondants, bref, c'est un couvent où la vie est moins dure qu'ailleurs, d'autant que la mère supérieure, bien qu'elle ne puisse rien faire contre cela, est révoltée par toutes ces familles qui enferment les filles dont ils ne veulent pas s'occuper.
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