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EAN : 9782226252579
393 pages
Albin Michel (29/01/2014)
3.68/5   25 notes
Résumé :
Giulia, 17 ans, va passer le reste de sa vie au couvent de Sainte Marta. Une chose impossible pour elle, qui voudrait un mari et un foyer. La jeune fille trouve de l’aide auprès d’un sorcier, qui lui confectionne un talisman magique : avant l’hiver, son désir le plus cher aura été accompli. Elle entre au couvent, persuadée qu’un miracle se produira. Sœur Humilità, qui y enseigne le dessin et la peinture, décèle le talent de Giulia et lui offre une place dans son ate... >Voir plus
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Giulia est la fille illégitime du comte Borromeo. A la mort de celui-ci, sa belle-mère l'envoie au couvent de Santa Marta. Bien que ne rêvant que de se marier et d'avoir des enfants, elle trouve un certain réconfort auprès de soeur Humilità, créatrice d'un bleu passion étincelant, qui décide de l'employer dans son atelier de peinture. Giulia doit donc choisir entre son désir de fonder une famille et sa vocation artistique...
J'ai beaucoup aimé ce roman pour ados, mélange de roman historique et de fiction.
Sur fond de Renaissance Italienne du 15° siècle, on suit le parcours de cette jeune fille tiraillée entre sa volonté de fuir le couvent et son aspiration d'artiste qu'elle ne peut assouvir, en tant que femme, qu'à l'intérieur de Santa Maria.
Le personnage de Giulia est parfois naïf (elle se laisse séduire par le premier homme qu'elle croise), parfois doté d'une grande force de caractère. Et que dire de soeur Humilità, maestra reconnue pour ses oeuvres et son talent mais décriée en ville car une femme ne peut être peintre à l'époque !
J'ai trouvé l'écriture de Victoria Strauss bien documentée : on en apprend beaucoup, mine de rien, sur la vie des novices et surtout sur la préparation des différents pigments qui serviront à la réalisation des tableaux.
Une belle découverte !
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Un roman Jeunesse original dans la production actuelle, et nettement dans le dessus du panier. Nous sommes en Italie, à la belle époque De La Renaissance. Giulia est la fille illégitime du comte Borromeo. Quand il meurt, sa belle-mère l'enferme au couvent de Santa Marta. Persuadée que son bonheur passe par le mariage et les enfants, elle réfléchit à un plan pour s'en échapper. En attendant, elle travaille dans l'atelier de peinture auprès de soeur Humilità, créatrice d'un Bleu passion unique...
J'ai tout de suite été frappée par l'intérêt historique, la qualité de l'écriture, la profondeur de la psychologie des personnages pourtant nombreux, et la patience avec laquelle Victoria Strauss a tissé le chemin que Giulia va devoir parcourir.
Mais j'ai aussi passé ma lecture à me demander à qui était destiné ce roman. Les romans historiques plaisent aux collégiennes...s'ils sont écrits par Anne-Marie Desplat-Duc, Annie Jay, Annie Pietri, Odile Weulersse, Evelyne Brisou-Pellen. de plus, dans mon expérience, les collégiennes ne lisent des romans historiques qu'en 6ème et 5ème. Or, ce roman s'adresse plutôt à des 3ème et des lycéennes. Enfin, les femmes de 25, 35, 45 ans et plus qui veulent du roman historique ne penseront jamais à se tourner vers ce livre là.
Bref, nous avons là une pépite, ou en tout cas un beau roman, à qui se pose le dur problème que tous les écrivains et les éditeurs connaissent : trouver sa niche. Loin de moi l'idée de dire que tout est perdu, et que ce roman ne connaîtra pas le succès qu'il mérite. Mais à mon avis, pour cela, ce n'est pas seulement qu'il va devoir trouver sa niche...c'est qu'il va devoir la créer. J'espère que nous serons nombreux à l'y aider.
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Il y a des moments où je bloque sur des périodes précises. Je ne sais pas pourquoi ... (je dois être un peu siphonnée). En ce moment donc, je suis dans mon trip Renaissance italienne. Bon, pour être honnête ça a aussi été un jeu de circonstance. Nous avons commencé le visionnage de la série "Borgia" au moment où j'ai attaqué la lecture de "Bleu passion" et les dates ont fait tilt dans ma tête. Mais les deux histoires n'ont absolument rien à voir ...

Milan, Italie, 1487. Giulia, 17 ans, va passer le reste de sa vie au couvent de Sainte Marta. Une chose impossible pour elle, qui voudrait un mari et un foyer. La jeune fille trouve de l'aide auprès d'un sorcier, qui lui confectionne un talisman magique : avant l'hiver, son désir le plus cher aura été accompli. Elle entre au couvent, persuadée qu'un miracle se produira. Soeur Humilità, qui y enseigne le dessin et la peinture, décèle le talent de Giulia et lui offre une place dans son atelier. Cet endroit merveilleux où l'on fabrique en secret la couleur tant convoitée du bleu passion. Et si le destin de Giulia c'était la peinture ...?

Nous faisons donc la connaissance de Giulia, fille bâtarde d'un comte milanais et d'une couturière. A la mort de son père, Giulia est mise à la porte du palais dans lequel elle a toujours vécu par la comtesse qui souhaite que la jeune fille rentre au couvent de Sainte Marta. Mais Giulia ne souhaite pas cette vie là, elle aspire à se marier et à fonder une famille.

Giulia est un personnage très attachant, forcément il lui arrive tellement de trucs moches qu'il est difficile de ne pas l'apprécier. L'histoire quant à elle est plutôt linéaire et banale. Sans surprise, Giulia tombe sous le charme d'un beau garçon ... Elle est très mignone cette petite novice mais on a parfois une forte envie de lui coller des baffes tellement elle fait preuve de naïveté !! Elle tombe dans le piège tendu que nous, lecteur, avons reniflé à 15 kilomètres !

Sinon c'est un bouquin très intéréssant, il nous permet de découvrir un peu la vie au couvent mais surtout la vie dans cet atelier de peinture. J'ai beaucoup aimé Soeur Humilità qui est la maestra de l'atelier. Elle est compréhensive, intéréssante, pleine de surprise. A part ça, le livre est bien écrit mais (oui car bien entendu il y a un mais ...) il manque cruellement de rythme. On s'ennuie, c'est très lent. Au début, je me suis dit que c'était peut-être pour respecter le rythme de la vie monacale mais en fait non ... C'est dommage parce que cette histoire est très chouette ...
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Ce livre est tout simplement génial !!!! L'histoire est très touchante et la couverture est vraiment magnifique !!!!! Ce livre est mon plus gros coup de coeur !!! Je conseille ce livre pour les grands lecteurs
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L'auteur a écrit un livre bien documenté, où, au-delà de la fiction, on en apprend beaucoup sur la vie des novices dans un couvent du XVème siècle et sur la manière dont la peinture est faite à cette époque. Beaucoup de termes techniques, que ce soit des termes de couvent ou des termes de peinture, sont assortis d'un petit astérisque et on peut en découvrir une définition détaillée dans le glossaire à la fin du roman. Petit bémol sur le fait de devoir faire des allers-retours entre ce glossaire et le texte, j'aurais préféré que les explications soit en note de bas de page, ça aurait été plus simple pour le lecteur (et rien n'empêchait de faire aussi le glossaire pour tout réunir).

Giulia est la fille illégitime d'un comte, qui, s'il a toujours donné un toit à sa fille, malgré la mort de sa maîtresse 10 ans plus tôt, n'a jamais pris la peine de la reconnaître. A sa mort, il laisse un testament dans lequel il lègue une somme d'argent à la jeune fille, somme d'argent qui doit, stipule-t-il servir de dot pour qu'elle se marie.
Mais la femme du comte, exécuteur testamentaire de son défunt mari, voit là sa revanche pour l'humiliation d'avoir eu la bâtarde de son mari employée sous son toit.
Puisque le désir de son mari était que Giulia soit mariée, et qu'elle se doute que c'est là également le désir de la jeune fille, elle va la marier, oui, mais à Jésus Christ, et l'expédier finir ses jours dans un couvent auquel elle versera sa dot pour son entrée en religion.
Le monde de Giulia s'effondre, elle qui rêve d'un mari, d'enfants et d'un foyer bien à elle, la voilà novice dans un couvent.
Cela dit, quand on voit les règles du couvent, on se dit qu'il y a pire dans le genre. Ici les religieuses n'ont pas à se lever la nuit pour les prières comme dans d'autres cloîtres, les repas sont abondants, bref, c'est un couvent où la vie est moins dure qu'ailleurs, d'autant que la mère supérieure, bien qu'elle ne puisse rien faire contre cela, est révoltée par toutes ces familles qui enferment les filles dont ils ne veulent pas s'occuper.
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Lire la suite de ma chronique sur mon blog
Lien : http://radioselene.hautetfor..
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critiques presse (1)
Ricochet
04 mars 2014
D'une écriture liante, elle romance sans trahir les réalités de l'Histoire, et rend avec finesse la trajectoire d'une jeune fille à qui rien ou presque n'a été donné, et qui construit son destin peu à peu, en apprenant par l'erreur. Un roman superbement convaincu et convaincant.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Pour s'empêcher de pleurer encore, elle eut recours à sa rêverie préférée : elle le faisait chaque fois qu'elle avait besoin de courage ou de réconfort. C'était une rêverie qui était en même temps une promesse, sa promesse personnelle, la promesse qu'elle s'était faite à elle-même de ne jamais renoncer à lutter contre ses astres. Dans cette rêverie, elle avait surmonté les obstacles de son horoscope, et elle était dans son propre foyer en train d'attendre son mari, qui était tantôt notaire, tantôt employé de bureau. D'autres fois c'était un savant, quelqu'un qui ne pourrait pas reprocher à une femme d'être instruite, ni de dessiner. Tantôt sa maison se trouvait dans l'enceinte des murs de la ville, tantôt à l'extérieur, entourée de vergers et de champs. Parfois des enfants faisaient des culbutes à ses pieds, parfois elle était seule avec son époux. Mais toujours, elle était dans son espace à elle. Et elle avait toujours quelqu'un dans sa vie qui lui appartenait, à qui elle appartenait.
Et toujours, elle était libre.
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- Nous pouvons dessiner à notre gré si notre travail est terminé par ailleurs.
- Oh. Je pensais..(Giulia s'interrompit)
- Oui?
- Je pensais seulement que j'aurais plus de temps pour dessiner (Giulia posa un bol propre à sécher sur les dalles) Ou à regarder faire les peintres. Juste...pour apprendre.
- Au lieu de faire la vaisselle? (Soeur Angela se rassit sur ses talons, essuyant la sueur de son front de son avant bras) Pour devenir une artiste, il ne suffit pas de dessiner et de peindre. Avant de se servir de la couleur, il faut comprendre d'où elle vient et comment elle est fabriquée. Avant de travailler sur un panneau de bois ou sur un mur de plâtre, on doit savoir comment préparer le bois et comment on applique le plâtre. Avant de diriger un atelier, on doit connaître chaque aspect de son organisation, jusqu'au balayage des planchers. On doit pouvoir le faire soi-même avant de le faire faire par des apprenties comme nous, sinon on ne sera jamais véritablement maîtresse de notre art.
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